• - Nouvelles

    "Nouvelles de la zone interdite" - Daniel Zimmermann
    Le cherche midi éditeur

    Présentation de l'éditeur : 

    Malgré les commémorations, célébrations et autres divertissements médiatiques à propos de la torture dont chacun connaissait l'usage depuis 1955, la guerre d'Algérie demeure un tabou pour la société française, quarante ans après la fin des hostilités. 

    Daniel Zimmermann exprime dans une suite de textes, constats l'horreur au quotidien dont il fut le témoin. Certaines pages de son témoignage sont presque insoutenables tant la sécheresse de son écriture souligne la brutalité et la bestialité des faits relatés. 

    Salué par une presse unanime lors de sa première édition, en 1988, Nouvelles de la zone interdite, devenu un livre-culte, a été plusieurs fois réédité et adapté à la scène par ' deux compagnies théâtrales. Daniel Zimmermann, avait écrit pour son édition définitive, quatre nouveaux textes, intégrés à ce volume.

    Extrait : 

    "LA MAJORITÉ 

    Pour sa brillante conduite sous le feu des rebelles, le cuirassier Villedieu est promu brigadier, sans jamais avoir suivi le peloton des gradés. Une récompense n'arrive jamais seule. Son père, très fier de lui, écrit que, maintenant qu'il est devenu un homme, il pourra convoler en justes noces avec Patricia à sa prochaine permission.

    Comme tous les appelés du contingent, à l'exception des sursitaires, le brigadier Vïlledieu a vingt ans. Il n'a donc ni le droit de voter ni celui de se marier sans autorisation paternelle. En revanche, il ne lui est pas interdit de tuer."

    Ce que j'en pense : 

    Textes-réquisitoires implacables contre la guerre en Algérie. En une centaine de pages, une façon, souvent insoutenable, de raconter l'horreur.

      

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  • - Nouvelles

    "No et moi" - Delphine de Vigan
    Livre de poche

    Présentation de l'éditeur : 

    Elle avait l’air si jeune. En même temps il m’avait semblé qu’elle connaissait vraiment la vie, ou plutôt qu’elle connaissait de la vie quelque chose qui faisait peur.

    Adolescente surdouée, Lou Bertignac rêve d’amour, observe les gens, collectionne les mots, multiplie les expériences domestiques et les théories fantaisistes. Jusqu’au jour où elle rencontre No, une jeune fille à peine plus âgée qu’elle. No, ses vêtements sales, son visage fatigué, No dont la solitude et l’errance questionnent le monde. Pour la sauver, Lou se lance alors dans une expérience de grande envergure menée contre le destin.
    Mais nul n’est à l’abri...

    Première page :  

    "— Mademoiselle Bertignac, je ne vois pas votre nom sur la liste des exposés. 

    De loin Monsieur Marin m'observe, le sourcil levé, les mains posées sur son bureau. C'était compter sans son radar longue portée. J'espérais le sursis, c'est le flagrant délit. Vingt-cinq paires d'yeux tournées vers moi attendent ma réponse. Le cerveau pris en faute. Axelle Vernoux et Léa Germain pouffent en silence derrière leurs mains, une dizaine de bracelets tintent de plaisir à leurs poignets. Si je pouvais m'enfoncer cent kilomètres sous terre, du côté de la lithosphère, ça m'arrangerait un peu. J'ai horreur des exposés, j'ai horreur de prendre la parole devant la classe, une faille sismique s'est ouverte sous mes pieds, mais rien ne bouge, rien ne s'effondre, je préférerais m'évanouir là, tout de suite, foudroyée, je tomberais raide de ma petite hauteur, les Converse en éventail, les bras en croix, Monsieur Marin écrirait à la craie sur le tableau noir : ci-gît Lou Bertignac, meilleure élève de la classe, asociale et muette. 

    —   ...J'allais m'inscrire. 

    —   Très bien. Quel est votre sujet ?"

    Ce que j'en pense : 

    Lecture facile, thème intéressant, parfois émouvant (sans tomber dans le pathos)

      

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  • - Nouvelles

    "Roman sans titre" de Duong Thu Huong
    traduction Phan Huy Duong - Sabin Wespieser éditeur

    Présentation de l'éditeur :

    "Roman sans titre". Paru pour la première fois en France en 1992 aux Éditions des Femmes, Roman sans titre est aujourd'hui réédité chez Sabine Wespieser éditeur où sont publiés depuis 2006 les livres de la grande romancière vietnamienne. Premier des romans de Duong Thu Huong à avoir été interdit de publication au Viêt-nam, il met en scène la dérive hallucinée d'un combattant pendant la guerre contre les Américains. Quân, capitaine d'une unité de combat, est envoyé dans la lointaine zone K par Luong, son supérieur, pour retrouver Biên, en passe de sombrer dans la folie. Les trois hommes sont amis depuis l'enfance ; originaires du même village, ils se sont enrôlés le même jour, transportés par leur exaltation patriotique et guerrière. En traversant la jungle et les vallées sinistrées par les bombardements, Quân prend la mesure du fossé qui s'est creusé entre eux. Au fil de son angoissant périple, alors qu'affluent les images de sa vie heureuse et à jamais disparue de jeune homme pressé de défendre son idéal, Quân découvre également l'ampleur des destructions subies par son pays. Le rêve d'un nouveau Viêt-nam s'est perdu dans des slogans qui résonnent de manière de plus en plus absurde à ses oreilles. Plongeant au cœur des ténèbres avec une force lumineuse, Duong Thu Huong dénonce, avec ce roman qui tient une place centrale dans son œuvre, la vanité de la guerre et le cynisme de ses instigateurs.

    Première page : 

    "Toute la nuit, j'entendis le vent hurler à travers la gorge des Âmes perdues.

     D'interminables gémissements entrecoupés de sanglots. Parfois, il hennissait comme une jument en chaleur. Le toit de bambou tremblait, les tiges écrasées sifflaient. On eût dit une symphonie funèbre traversant la campagne. Notre veilleuse vacillait, prête à s'éteindre. Je sortis la tête de la couverture. Je soufflai la flamme, avec le vague espoir de sombrer corps et âme dans la nuit.

     Une branche morte frappait le mur en cadence. Impossible de dormir. Dehors, le vent mugissait comme une bête sauvage. Alors je murmurai une prière : « Chères sœurs qui avez vécu, qui êtes mortes en êtres humains, ne nous hantez plus. Protégez-nous. Armez nos corps, éclairez nos esprits. Que nous puissions vaincre à chaque combat... Quand viendra la victoire, quand notre patrie connaîtra la paix, nous vous ramènerons à la terre de vos ancêtres. »

    J'enfouis mon visage sous la couverture. J'essayai d'oublier le vent. Mais le vent continuait de traverser la couverture, de s'engouffrer dans la gorge des Âmes perdues."

    Ce que j'en pense : 

    Une guerre évoquée, jamais vraiment décrite. Un héros sans espoir qui survit entre rêve, hallucination. Des personnages et des décors comme dans un théâtre grandeur nature. Une écriture simple, poétique et une belle traduction. Mieux qu'un reportage pour rendre compte d'une révolution qui échappe au peuple.

      

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  • - Nouvelles

    "Le poids du papillon" - Erri De Luca
    Traduction Danièle Valin - Gallimard

    Présentation de l'éditeur : 

    Quelque part dans les Alpes italiennes, un chamois domine sa harde depuis des années. Il est d’une taille et d’une puissance exceptionnelles, mais il pressent que sa dernière saison en tant que roi est arrivée, sa suprématie étant désormais menacée par les plus jeunes. En face de lui, un braconnier, revenu vivre en haute montagne ses espoirs en la Révolution déçus, sait lui aussi que le temps joue contre lui. A soixante ans passés, sa dernière ambition de chasseur sera d’abattre le seul animal qui lui ait toujours échappé, malgré son extrême agilité d’alpiniste : ce chamois à l’allure majestueuse… 

    Le poids du papillon, récit insolite d’un duel entre l’homme et l’animal, nous offre une épure poétique d’une très grande beauté. Erri De Luca condense ici sa vision de l’homme et de la nature, nous parle de la montagne, de la solitude et du désir pour affirmer plus que jamais son talent de conteur, hors du temps et indifférent à toutes les modes littéraires.

    Première page : 

    "Sa mère avait été abattue par un chasseur. Dans ses narines de petit animal se grava l'odeur de l'homme et de la poudre à fusil. 

    Orphelin avec sa sœur, sans un troupeau voisin, il apprit tout seul. Adulte, il faisait une taille de plus que les mâles de son espèce. Sa sœur fut emportée par un aigle un jour d'hiver et de nuages. Elle s'aperçut qu'il planait au-dessus d'eux, isolés sur une pâture au sud, là où subsistait un peu d'herbe jaunie. Sa sœur voyait l'aigle même sans son ombre à terre, sous un ciel bouché. 

    C'était sans issue pour l'un des deux. Sa sœur se mit à courir, donnant l'avantage à l'aigle, et elle fut attrapée. 

    Resté seul, il grandit sans frein ni compagnie. Quand il fut prêt, il partit à la rencontre de la première harde, défia le mâle dominant et fut vainqueur. Il devint roi en un jour et en duel."

    Ce que j'en pense : 

    Une fable poétique sur la vie d'un homme et d'un chamois, usés par l'âge. On pense à Biamonti, à Stern et un peu à Bobin (s'il savait écrire des histoires) mais c'est surtout une très belle leçon de vie et d'écriture.

       

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  • - Nouvelles

    "Le mec de la tombe d'à côté" - Katarina Mazetti
    traduction Lena Grumbach et Catherine Marcus - Babel

    Présentation de l'éditeur : 

    Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que le tape-à-l'œil de la stèle qu'il fleurit assidûment. Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d'autodérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis... C'est le début d'une passion dévorante. C'est avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce roman d'amour tendre et débridé pose la très sérieuse question du choc des cultures.

    Première page : 

    "Méfiez-vous de moi ! 

    Seule et déçue, je suis une femme dont la vie sentimentale n'est pas très orthodoxe, de toute évidence. Qui sait ce qui pourrait me passer par la tête à la prochaine lune? 

    Vous avez quand même lu Stephen King ? 

    Juste là, je suis devant la tombe de mon mari, assise sur un banc de cimetière vert bouteille lustré par des générations de fesses, en train de me monter la tête contre sa dalle funéraire. 

    C'est une petite pierre brute et sobre gravée seulement de son nom, Ôrjan Wallin, en caractères austères. Simple, presque à outrance, tout à son image. Et il l'a effectivement choisie lui-même, il avait laissé des indications dans son contrat obsèques souscrit chez Fonus."

    Ce que j'en pense : 

    Je devais être un des seuls à ne pas avoir lu ce petit roman d'amour à deux voix (voies?). Il y a de l'humour, de la tendresse, un côté "fleur bleue" et quelques clichés sur le monde des paysans et celui des intellos mais on lit ce livre avec plaisir jusqu'à la fin (qui nous laisse sur notre faim car, bien sûr, il y a une suite...).

     

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  • - Nouvelles

    "Quinze kilomètres trois" - Martine Laval
    Liana Levi (piccolo)

    Présentation de l'éditeur : 

    Quinze kilomètres trois. La distance qui les sépare du Cap Blanc-Nez. Cette échappée, c'est leur secret, aux petites. Ce matin, elles fuient l'ennui des jours, un avenir sans promesse. Elles s'en vont, légères. Dans le paysage à la fois brutal et magnifique de la Côte d'Opale, Martine Laval suit les deux adolescentes, espionne leur désoeuvrement et fait entendre d'autres voix - une prof, un cousin, une voisine. Tous cherchent à comprendre le pacte qui les emmène à la falaise.

    Première page : 

    "Je les vois. 

    Deux gamines. Elles n'ont pas de visage, pas de nom. Juste un bout de vie posé sur des guiboles de quatorze ans et quelques, quinze au printemps. C'est loin, le printemps. 

    Elles ont dit: Mardi. Mardi, on le fait. Un signe de tête. Puis, rien. Elles s'en vont. Chacune retourne chez elle. Elles laissent là la grand-place du village et le vide du dimanche.

     

    Mardi, elles se font la belle. Elles s'offrent deux jours pour savourer leur trouvaille, leur secret. Le tenir au chaud, rien qu'à elles. 

    Elles se moquent de savoir si c'est un men­songe. Elles rêvent. Une escapade, leur premier pas vers l'aventure, la liberté ? Elles ne disent pas escapade, aventure, liberté, des mots comme ça. Elles sourient, en douce, en dedans. Apaisées."

    Ce que j'en pense : 

    Très court roman (trop court), à partir d'un fait divers, qui donne la parole à plusieurs protagonistes du drame. L'émotion pointe entre les lignes, mais trop rarement. Evidemment, derrière l'auteure, on sent la critique de Télérama (allusion à Mingarelli).

     

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  • - Nouvelles

    "Les visages écrasés" - Marin Ledun
    Seuil

    Présentation de l'éditeur : 

    " Le problème, ce sont ces fichues règles de travail qui changent toutes les semaines. Ces projets montés en quelques jours, annoncés priorité-numéro-un, et abandonnés trois semaines plus tard sans que personne ne sache vraiment pourquoi, sur un simple coup de fil de la direction. La valse silencieuse des responsables d'équipes, toujours plus jeunes et plus inflexibles, mutés dans une autre agence ou partis par la petite porte. (...) L'infantilisation, les sucettes comme récompense, les avertissements comme punition. La paie, amputée des arrêts maladie, et des primes au mérite qui ne tombent plus. Les objectifs inatteignables. Les larmes qui montent aux yeux à tout moment, forçant à tourner la tête pour se cacher, comme un enfant qui aurait honte d'avoir peur. Les larmes qui coulent pendant des heures, une fois seul. Mêlées à une colère froide qui rend insensible à tout le reste. Les injonctions paradoxales, la folie des chiffres, les caméras de surveillance, la double écoute, le flicage, la confiance perdue. La peur et l'absence de mots pour la dire. Le problème, c'est l'organisation du travail et ses extensions. Personne ne le sait mieux que moi. Vincent Fournier, 13 mars 2009, mort par balle après ingestion de sécobarbital, m'a tout raconté. C'est mon métier, je suis médecin du travail. Ecouter, ausculter, vacciner, notifier, faire remonter des statistiques anonymes auprès de la direction. Mais aussi : soulager, rassurer. Et soigner. Avec le traitement adéquat. " Un roman noir à offrir de toute urgence à votre DRH.

    Première page : 

    "Vincent Fournier lève sur moi un visage cadavérique. Traits tirés, poches noires sous les yeux et barbe de trois jours. Son sweat-shirt gris anthracite délavé, trop large d'une ou deux tailles, accentue sa maigreur épouvantable. Il se laisse aller contre le dossier de son fauteuil, croise les bras et se mure dans le silence. 

    J'extrais un stylo du porte-crayon, en prenant soin de ne pas faire de bruit, et j'attrape une feuille vierge que je glisse sur le sous-main en plastique. 

    J'écris : insomnies chroniques, traitement inefficace. 

    Mon regard se pose sur l'horloge du cabinet au-dessus de lui. 19h34. Plan serré sur les aiguilles, contre-plongée sur le mur; un fil électrique court le long de la plinthe avant de disparaître sous la moquette industrielle. 

    Je reprends le stylo et je note : diarrhées, apathie, fatigue chronique, perte de poids - 16 kilos en deux mois. 

    Je trace un cercle autour du nombre 16 d'un geste résigné. 

    Face à moi, Vincent Fournier se recroqueville un peu plus. 

    J'ajoute: idéations suicidaires, récidive possible, forte probabilité de passage à l'acte, inaptitude au poste. Arrêt de travail indispensable et urgent. 

    Je souligne trois fois urgent et remets le stylo à sa place. Puis je glisse la feuille dans son dossier, le referme et le range. Le tiroir métallique percute le fond du bureau avec un claquement sourd. 

    Vincent Fournier est en larmes. 

    La consultation est presque terminée."

     Ce que j'en pense : 

     Un roman très noir qui se passe dans le monde du travail (ce n'est pas si fréquent). C'est un cri de rage et de colère (et sans doute d'impuissance). Plongée sans concession et dérangeante dans un milieu où la rentabilité est reine.

       

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  • - Nouvelles

    "Jours de juin" - Julia Glass
    Traduction Anne Damour - Editions des Deux Terres (Points)

    Présentation de l'éditeur : 

    Julia Glass nous entraîne au fil des générations des McLeod et tisse les liens du passé et du présent. A la mort de sa femme, Paul part en Grèce où il s'éprend d'une jeune artiste peintre. Son fils Fenno part à New York où il se lie d'amitié avec Mal, critique musical atteint du sida. Fragiles et émouvants, ces personnages recherchent un pays où ils espèrent échapper aux pièges de la vie..

    Première page : 

    "Paul avait choisi la Grèce pour sa blancheur annoncée : la chaleur incandescente du jour, l'affluence nocturne des étoiles, l'éclat des maisons chaulées le long de la côte. La Grèce aveuglante, brûlante, somnolente, fossilisée.

     Partir en groupe — voilà le risque, car Paul n'est pas de l'espèce grégaire. Il redoute les réunions à but charitable et les cocktails mondains, toutes les occasions où il doit parler de lui à des gens qu'il ne reverra jamais. La compagnie d'étrangers n'est pourtant pas sans avantages. Vous pouvez leur raconter ce qui vous plaît: peut-être pas des mensonges, mais pas de vérités intimes non plus. Paul n'est pas doué pour inventer (il s'y est risqué une seule fois, stupidement), et la seule vérité qu'il ait dévoilée à ces compagnons de hasard — la perte récente de sa femme — déclencha une avalanche de condoléances emphatiques. (Une main sur la sienne à la table du petit déjeuner à Athènes, le tout premier jour: «Le temps, le temps, le temps..."

    Ce que j'en pense : 

    Ce roman raconte quelques moments de vie de personnages bien décrits, attachants et complexes. C'est une belle saga, agréable à lire et très bien construite.

     

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