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White Coffee
"White Coffee" de Sophie Loubière - Pocket
Présentation de l'éditeur :
Sur la Route 66, aux côtés du criminologue Desmond G. Blur, Lola Lombard a risqué sa vie et celle de ses enfants pour tenter de retrouver Pierre, son mari disparu depuis quatre ans. Sa confrontation avec un tueur en série l'a douloureusement marquée. Elle rentre en France ignorant si Pierre fait partie des victimes. Mais Gaston, leur fils, est persuadé que son père est vivant. Son retour pourrait bien menacer la relation nouée entre Lola et Desmond. Chacun endure la séparation d'un côté de l'Atlantique : elle à Nancy, lui à Chautauqua, petite ville de l'État de New York où le criminologue enquête sur d'étranges phénomènes. Apparitions, disparitions, vandalismes, les morts suspectes s'additionnent. Le plus dangereux prédateur n'est pas forcément celui qu'on croit.
Première page :
Août 2009
Désert de Mojave, Californie
C'était un temps de mauvais vent. Un ciel d'acier annonçait l'orage. En son domaine, un coyote courbait l'échine, dessinant une ombre brûlante sur le sable. Un soleil écrasé de nuages accrochait des reflets d'ambre à son pelage. Assourdissant silence peuplé de grésillements d'insectes.
Le désert s'apprêtait au pire, bientôt battu par la pluie, puni de ses faiblesses. Car jadis on avait ouvert ses entrailles pour en récolter les trésors et il s'était laissé faire. On avait tiré de ses veines le suc, taillé à coups de pics et de pioches un linceul stérile. Bien après la fermeture de la mine un homme était apparu, curieux de ces cicatrices. Il avait exploré les galeries, palpé le ventre de la Terre de ses doigts maigres et il s'était proclamé roi. Muscles tendus, jurant, crachant, l'homme avait charrié là d'horribles choses, ensemencé le sol de prières…
Ce que j'en pense :
Ce n’est pas vraiment une suite de « Black Coffee » mais c’est une belle façon de poursuivre l’histoire avec les mêmes personnages. C’est très réussi et on s’y laisse entrainer sans difficulté. L’écriture est toujours agréable chez Sophie Loubière. Je pense cependant que, pour apprécier au mieux ce « White Coffee » il est préférable de lire les deux livres sans laisser trop de temps entre les deux lectures.
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