• Le passe-partout

    Le passe-partout

    "Le passe-partout" de Masako Togawa - folio policier

    Présentation de l'éditeur :

    La résidence K, édifice de brique rouge abritant des femmes célibataires, apparaît aux habitants de Tokyo comme une demeure tranquille pour dames respectables. Lorsque le passe-partout qui permet de pénétrer dans les cent cinquante chambres de l'immeuble disparaît de la loge de la gardienne, les locataires retiennent leur souffle. Car la clé n'ouvre pas seulement les portes, elle donne aussi accès aux secrets les plus intimes des résidentes. Certaines d'entre elles ont tout intérêt à brouiller les pistes...

    Première page :

    PROLOGUE 1er avril 1951 : Au carrefour d’Ōtsuka Nakamachi

     

    Ce matin-là, le sol était couvert d’une fine couche de neige, inhabituelle à cette saison.

    Grâce au soleil qui brillait entre les nuages, elle fondit avant midi, et la gaieté du printemps revint.

    À midi pile, malgré le feu rouge, une femme s’élança pour traverser le carrefour d’Ōtsuka. La tête couverte d’une écharpe, rouge elle aussi, elle portait un épais manteau d’hiver et un fuseau de ski noir, alors que les passants commençaient à transpirer sous le soleil vif…

    Elle avait parcouru un tiers de l’avenue lorsque surgit de la direction du temple Gokokuji un petit camion roulant à vive allure, chargé de caisses de clous. Le jeune chauffeur sifflotait, cette neige imprévue lui rappelait les joues rouges des filles de son village. Il appuya sur l’accélérateur pour arriver en haut de la côte. Le feu était vert pour lui, il voulait en profiter. Juste avant le carrefour, il aperçut du coin de l’œil une femme avec une écharpe rouge qui lui rappela encore les joues des filles de sa terre natale.

    Ce que j'en pense :

    Ce livre donne une image originale et un peu sombre de la société japonaise des années 60. J’ai bien aimé la description de la solitude de ces femmes de la résidence K. J’ai même eu de la tendresse pour certaines qui cherchent un autre but dans leur vie, malgré un passé malheureux. Mais à partir des deux tiers du roman l’ennui m’a peu à peu gagné. Le final, qui explique soi disant tous les mystères, arrive de façon très artificielle.

    Le passe-partout

     

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