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Vengeance par procuration
"Vengeance par procuration" de Mary Jane Clark - éditions France Loisirs
Présentation de l'éditeur :
Tuxedo Park, un havre de paix où vivent des personnes fortunées, une enclave protégée à quelque quarante kilomètres au nord de Manhattan. Dans leur somptueuse propriété récemment restaurée, Valentine et Vincent Wheelock, un couple influent : elle fut gouverneur d'État puis ambassadrice des États-Unis en Italie, lui son éminence grise, donnent une réception, à laquelle participe Eliza Blake, la présentatrice vedette de Key News, chaîne de télévision new-yorkaise. Au cours de la soirée, stupeur ! Vincent se donne la mort de manière spectaculaire. Comment expliquer un tel geste ? Et, surtout, que cache son suicide ? Rapidement, Eliza découvre qu'avant de se donner la mort Vincent avait laissé une série d'énigmes en forme de puzzle, dont elle devra rassembler les pièces pour démêler une affaire surgie du passé. Mais un tueur rôde, et la vie d'Eliza est menacée.
Première page :
Prologue
Quelques heures après le début… La pleine lune éclairait l’intérieur de la serre. Il tira un immense pot en terre cuite vers le centre de la pièce et s’assit contre lui, sur le sol froid. Alors, il enleva ses chaussures, puis ses chaussettes.
Afin que la reconstitution fût parfaite, il lui aurait fallu de larges clous et une lance – mais il devrait se contenter du couteau de chasse. Il s’en empara de la main droite et plia les genoux contre son torse, de telle manière que ses pieds soient le plus près possible du reste de son corps. Il posa la pointe du couteau sur son pied gauche, ferma les yeux et appuya d’un coup sec.
Il émit un gémissement sourd en retirant la lame de ses chairs meurtries. Puis il répéta l’opération avec son pied droit. Pendant ce temps, il essayait de faire refluer de son esprit l’atroce douleur, ne voulant se concentrer que sur les conséquences positives de son acte.
Il ouvrit ensuite sa paume gauche et y planta la lame, qui s’introduisit au milieu de sa ligne de vie. Il lui fallait agir vite, ne sachant pas avec quelle rapidité le sang s’écoulerait de son corps. Sa main gauche meurtrie prit le couteau, qui s’enfonça dans sa main droite. Il ne lui restait plus qu’un ultime geste à accomplir…
Ce que j'en pense :
Voilà un livre qui n’est qu’un objet commercial basé sur la réputation de M. H. Clark (l’autrice en est l’ex belle -fille). Ni profondeur, ni psychologie chez les personnages. Aucune critique sociale…et pourtant le sujet aurait pu s’y prêter, tout se passe dans un milieu ultra fortuné avec des employé(e)s obéissant(e)s et très serviables. L’écriture et l’intrigue ne sont même pas dignes des livres de la bibliothèque verte. Je suis allé jusqu’à la fin pour que ma critique soit impitoyable.
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