• Mais leurs yeux dardaient sur Dieu

    Mais leurs yeux dardaient sur Dieu

    "Mais leurs yeux dardaient sur Dieu" de Zora Neale Hurston - Zulma

    Présentation de l'éditeur :

    Eatonville, Floride. Janie Mae Crawford est de retour. Il lui aura fallu trois existences et trois mariages – avec le vieux Logan Killicks et ses sentiments trop frustes, avec le fringant Joe Starks et ses ambitions politiques dévorantes, avec Tea Cake enfin, promesse d’égalité dans un élan d’amour – pour toucher l’horizon de son rêve d’émancipation et de liberté. Fierté intacte, elle revient et se raconte, seigneur des mots et des moindres choses…

    Portrait d’une femme entière animée par la force de son innocence, esprit libre bravant la rumeur du monde, Mais leurs yeux dardaient sur Dieu est un monument de la littérature américaine, aussi percutant aujourd’hui que lors de sa parution aux États-Unis en 1937. C’est un roman culte. Et c’est un immense chef-d’œuvre.

    Première page :

    Les navires au lointain transportent à leur bord tous les désirs d’un homme. Certains reviennent avec la marée. D’autres voguent à jamais sur l’horizon, sans jamais s’éloigner du regard, sans jamais toucher terre jusqu’à ce que le Guetteur détourne les yeux de résignation, ses rêves raillés mortifiés par le Temps. Telle est la vie des hommes.

    Les femmes, elles oublient tout ce dont elles ne veulent pas se souvenir et se souviennent de tout ce qu’elles ne veulent pas oublier. Le rêve est leur vérité. En conséquence de quoi elles agissent, font ce qu’elles ont à faire.

    Donc au commencement il y avait une femme et cette femme revenait d’enterrer les morts. Pas les morts malades et agonisants entourés d’amis à leur chevet et leurs pieds. Elle revenait des boursouflés et des détrempés ; les morts soudains, aux yeux grands ouverts, rendant jugement.

    Tous la virent revenir car c’était au soleil descendu. Le soleil s’en était allé, mais il avait laissé dans le ciel l’empreinte de ses pas. C’était le moment de s’asseoir sur les vérandas au bord de la route. C’était le moment d’écouter ce qui vient et de parler.

    Ce que j'en pense

    C’est une roman qui date de 1937 mais qui est d’une grande qualité littéraire. La traduction actuelle essaie de respecter le langage spécifique des noirs à l’époque. Il faut un peu de temps pour bien maîtriser cette langue originale et cela en ralentit la lecture mais c’est ce qui en fait sa grande originalité. Les personnages sont splendides. C’est vraiment un exemple très bien réussi de la :;littérature afro-américaine.

    Mais leurs yeux dardaient sur Dieu

     

     

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