• Les ombres mortes

    Les ombres mortes

    "Les ombres mortes" de Christian Roux
    Rivages Noir

    Présentation de l'éditeur :

    Geoffrey Martin, ce n'est pas son vrai nom. Sauf qu'il y a huit ans, quand sa voiture a percuté un arbre et qu'il a repris conscience, c'est celui qui figurait sur ses papiers. De faux papiers, d'après la police. Mais personne n'a pu en savoir plus car il a laissé sa mémoire dans l'accident. " Geoffrey " a donc commencé une nouvelle vie. Il a même rencontré le grand amour avec Josepha. Pourtant, il est hanté par un cauchemar récurrent et inexplicable : un œil détaché de son orbite vient rouler dans le caniveau et se perdre dans les égouts. Et puis, une nuit, c'est la réalité qui devient cauchemar quand i apprend que Josepha s'est suicidée. Il n'y croit pas, le lieutenant Lancelot non plus. Qui était Geoffrey Martin dans sa première vie ? Quel secret si lourd cachait-il, au point d'avoir effacé ses souvenirs ? Remarqué pour son premier roman Braquages, Christian Roux entraîne son lecteur dans un jeu de perpétuels rebondissements où le suspense fait sans cesse écho au tragique.

    Première page :

    "On m'appelait Geoffrey Martin depuis que, huit ans auparavant, par un beau et frais jour d'avril, on avait extirpé mon corps d'un monceau de ferraille encastré dans un arbre. On a dit que j'avais eu beaucoup de chance de m'en sortir non seulement vivant mais en plus entier. Ce n'était qu'en partie vrai. Il y avait tout de même une chose que j'avais perdue, probablement fichée dans le recoin d'une taule déchiquetée, peut-être même lacérée par elle avant de finir compressée dans un cube de métal : ma mémoire. Et avec elle, mon nom.

    On m'a alors donné le nom et le prénom qui étaient inscrits sur mes papiers. Je ne les ai jamais aimés. Ce mélange d'anglais et de français, pour surprenant qu'il fut, ne m'évoquait rien ; en plus, à cause de lui, ma nouvelle vie a débuté dans un hôpital pénitentiaire : les papiers en question étaient faux et la police a préféré enquêter là-dessus avant de me relâcher. Parallèlement, une armée de médecins s'est acharnée sur mon cas, mais il leur a fallu se rendre à l'évidence : mon amnésie était bien réelle.

    Au bout de six mois passés à subir une quantité astronomique d'interrogatoires policiers et médicaux qui ont bien failli me rendre définitivement fou Je me suis retrouvé sur un trottoir avec, cette fois, de vrais papiers en poche, l'adresse d'une association qui aidait les gens à obtenir le RMI et, bien calé au fond de mon crâne, un cauchemar dont, très vite, j'ai décidé de ne parler à personne."

    Ce que j'en pense :

    Polar bien ficelé, avec des personnages attachants mais les évènements sont assez prévisibles. Les analyses politiques qui viennent au fil du livre font plaisir aux lecteurs d'extrême gauche mais n'apportent pas grand chose à l'intrigue.

     

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