• Le tout dernier été

    Le tout dernier été

    "Le tout dernier été" de Anne Bert - Fayard

    Présentation de l'éditeur :

    «  Je viens de rencontrer mes passeurs. Ces hommes qui font désormais partie de ma vie puisqu’ils vont m’aider à la quitter.
    Je les ai sentis rigoureux, exigeants, prudents. Et engagés à me tendre doucement la main. Une autre médecine qui, quand elle ne peut plus soigner le corps, se décide à soigner l’âme.  »
    Parce qu’elle aime furieusement la vie et qu’elle est condamnée, Anne Bert a décidé de choisir et de ne pas subir jusqu’au bout les tortures que lui inflige la maladie de Charcot. C’est ce cheminement qu’elle nous raconte ici. Celui de devoir mourir hors-la-loi, et hors-les-murs, puisque la loi française ne l’autorise pas à abréger ses souffrances. Celui aussi de son dernier été.
    Il faut découvrir le goût des dernières fois et des renoncements, apprendre à penser la mort, dire au revoir à ceux qu’elle aime, en faisant le pari de la joie malgré le chagrin.
    Un récit poignant, une ode à la liberté et à la vie, permise seulement par sa détermination à dire non. 

    Première page :

    Je me suis encore laissé surprendre. Les lilas, ce matin, ont fleuri derrière mon dos.

    Hier, je suis pourtant allée les visiter de très bonne heure. Sous l’écorce des bourgeons, affleurait un délicat grenat, rose, mauve.

    Ils ont dû s’épanouir dans l’après-midi, quand je ne les regardais pas.

    Cette année, je n’ai pas pu en cueillir. Ils n’ont pas embaumé la maison. Alors je les ai contemplés et respirés longtemps, le nez dans les grappes.

    Je voulais emporter leur parfum en moi. Celui un peu lourd qui me rappelle le jardin de mon arrière-grand-mère. Et leur couleur, celle des vieilles dames, des disparus et des adieux.

     

    Ce que j'en pense :

    L’écriture de ce « dernier été » est pleine de pudeur, de sensibilité et de poésie.  C’est rempli d’émotion avec des multitudes de « petites touches » glanées autour d’elle, avec sa famille, ses amis, dans la nature, comme une façon de dire au revoir (ou adieu). J’ai cependant une petite déception car j’attendais que l’auteure nous parle plus de son cheminement par rapport à l’euthanasie.

    Le tout dernier été

     

     

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