• Le testament américain

    Le testament américain

    "Le testament américain" de Franz Bartelt
    Gallimard

    Présentation de l'éditeur :

    Le village de Neuville s'enorgueillit d'avoir vu naître, à la faveur d'un accident d'avion, l'illustre Clébac Darouin, milliardaire américain. Celui-ci est resté reconnaissant à ce coin de campagne de lui avoir permis de voir le jour, et il inonde le bourg de ses bienfaits. Son dernier cadeau est le plus somptueux : il offre par testament aux Neuvillois un cimetière hors normes. Chaque habitant y aura sa tombe, vaste comme une maison. La cité funéraire se bâtit à l'abri de murs, et chacun y a son petit palais de marbre. Le nouveau cimetière va bientôt attirer les journalistes (dont la jeune et trop excitante Anne-Marie), mais aussi quelques complications inattendues... On retrouve ici l'univers inimitable de Franz Bartelt, et son style formidable de précision, d'ironie et de roublardise.

    Première page :

    "Tout le monde savait que Clébac Darouin avait racheté des hectares de plaine et de forêt qu'il avait fait entourer de murs et au milieu desquels s'élevait son tombeau, une construction plus massive que l'église, mais allégée par un ensemble de baies et de vitraux, de cheminées ouvragées, d'escaliers et de balcons, dans un style qui était la synthèse du Bauhaus, de la Renaissance italienne et du kitsch hollywoodien. Il était mort et toute la population l'avait conduit à sa dernière demeure.

    Une semaine plus tard, le notaire, qui était de la ville, rassembla tous les habitants sur la place du village, devant le bistrot Matouillet. Des tables avaient été installées dehors et, comme il faisait beau, chacun était venu avec son siège. Il n'y avait pas de mystère, car plus d'une fois et pendant près d'une décennie, Clébac Darouin avait affirmé, oralement comme par écrit, qu'il n'avait oublié personne sur son testament et que sa fortune serait équitablement partagée entre chaque citoyen de Neuville, son village natal.

    Juché sur une table, le notaire examinait la petite foule avec un air de profond dégoût."

    Ce que j'en pense :

    Franz Bartelt nous a montré qu'on peut rire en littérature. Ce dernier livre est dans la même veine que les précédents mais cela fonctionne moins bien sans que je puisse définir vraiment pourquoi... Peut être y a-t-il un peu moins de folie et un peu trop de gauloiserie?

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