• Le dieu du carnage

    Le dieu du carnage

    "Le dieu du carnage" de Yasmina Reza - folio

    Présentation de l'éditeur :

    " On a voulu être sympathiques, on a acheté des tulipes, ma femme m'a déguisé en type de gauche, mais la vérité est que je n'ai aucun self control, je suis un caractériel pur. " Suite à une banale dispute, les Houllié et les Reille font connaissance afin de remplir une déclaration qui viendra couvrir les dommages corporels que Ferdinand Reille, 11 ans, a fait subir à Bruno Houllié. Mais le règlement du conflit ne tarde pas à atteindre des proportions qui dépassent toutes les forces en présence. Une comédie grinçante et une critique follement caustique des rapports humains.

    Le début de la pièce :

    "VÉRONIQUE. Donc notre déclaration... Vous ferez la vôtre de votre côté... « Le 3 novembre, à dix-sept heures trente, au square de l'Aspirant-Dunant, à la suite d'une altercation verbale, Ferdinand Reille, onze ans, armé d'un bâton, a frappé au visage notre fils Bruno Houllié. Les conséquences de cet acte sont, outre la tuméfaction de la lèvre supérieure, une brisure des deux incisives, avec atteinte du nerf de l'incisive droite. »

    ALAIN. Armé ?

    VERONIQUE. Armé ? Vous n'aimez pas « armé », qu'est-ce qu'on met Michel, muni, doté, muni d'un bâton, ça va ?

    ALAIN. Muni oui.

    MICHEL. Muni d'un bâton.

    VERONIQUE, (corrigeant). Muni. L'ironie est que nous avons toujours considéré le square de l'Aspirant-Dunant comme un havre de sécurité, contrairement au parc Montsouris.

    MICHEL. Oui, c'est vrai. Nous avons toujours dit le parc Montsouris non, le square de l'Aspirant-Dunant oui.

    VERONIQUE. Comme quoi. En tout cas nous vous remercions d'être venus. On ne gagne rien à s'installer dans une logique passionnelle

    ANNETTE. C'est nous qui vous remercions. C'est nous"

    Ce que  j'en pense :

    Je n’ai pas vu la pièce au théâtre ni vu le film, je n’ai lu que le texte, mais je pense avoir l'occasion très bientôt de la voir jouer par une troupe de théâtre amateur. A partir d’une situation banale presque insignifiante, Yasmina Reza a le don de révéler les bassesses ou les lâchetés des « bien pensants » extérieurement « civilisés ». C’est drôle mais parfois un peu effrayant car ces personnages pourraient nous ressembler.

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