• Krummavisur

    Krummavisur

    "Krummavisur" de Ian Manook - Flammarion

    Présentation de l'éditeur :

    Un chalutier en fuite intercepté en pleine tempête par un hélicoptère des forces spéciales. À son bord, le corps de la petite Anika, que toute l’Islande recherche.
    Trois cadavres incrustés dans la glace, libérés par l’effondrement d’un iceberg au cœur de la lagune de Jökulsarlon.
    Une base nucléaire américaine secrète que le réchauffement climatique fait émerger de la banquise groenlandaise.
    C’est à Kornelius Jakobsson qu’il revient de mener à bien ces enquêtes, malgré les manœuvres de politiciens corrompus de tout bord. Difficile, pourtant, de manipuler cet homme aussi magnétique et incandescent que son pays et qui s’échine à saborder sa vie professionnelle autant que personnelle. « Pire meilleur flic » d’Islande, Kornelius est un colosse qui torture son corps dans les salles de force et son âme dans une chorale de femmes ; mais c’est en solitaire obstiné qu’il fredonne la sinistre complainte du corbeau affamé, le Krummavísur…

    Première page :

    1995

    … hurle plus fort qu’eux.

     Le petit avion lutte contre la tempête. Il se cogne aux bourrasques qui le chahutent. Des vents retors et givrés cherchent à le plaquer pour le déchiqueter sur les séracs acérés. Ils survolent le Vatnajökull, un mauvais géant. Le plus grand glacier d’Islande. Un dôme nacré et soyeux quand le ciel est bleu, mais un monstre sinistre hérissé d’armures de glace mortelle par temps de brouillard. Et pire encore sous la tempête. Sous un dais de nuages, ils rasent un des doigts que le Vatna force jusqu’à la mer furieuse entre les derniers contreforts des montagnes qu’il érode depuis des millénaires. Celui qui se glisse jusqu’à la lagune de Jökulsárlón, où ses blocs de banquise se disloquent et se dispersent en icebergs.

    L’avion est robuste. Un de Havilland Beaver. Un trapu, un costaud. Solide. La jeep des airs, comme disent les pilotes de brousse ou d’Alaska pour se rassurer quand ça chahute. Mais il n’en resterait pas grand-chose si l’ouragan boréal le rabattait sur le glacier. Autant de pics et de glaives tranchants qui lacéreraient le ventre de sa carlingue avant de lui briser les roues pour qu’il trébuche et bascule queue par-dessus tête et se fracasse à l’envers.

    Ce que j'en pense :

    On a de la peine à imaginer que l’auteur soir français car il nous fait découvrir de façon magnifique des paysages d’Islande. C’est un livre très agréable à lire. Les personnages sont presque tous intéressants et l’intrigue est bien conduite. Je n’avais pas lu les deux livres précédents de sa trilogie mais cela n’a pas été gênant, « même si » je pense que cela m’aurait donné plus d’empathie pour le personnage de Kornelius.

    Krummavisur

     

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