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Là où la vie t'emmène
"Là où la vie d'emmène" - de Alban Gallée - City éditions
Présentation de l'éditeur :
À tout juste trente ans, Rose s'est enfermée dans une routine qui l'étouffe et elle sent la vie lui filer entre les doigts. La jeune femme rêverait de pouvoir tout quitter, tout recommencer. Loin du métro parisien, du boulot et des habitudes qui l'emprisonnent. Un jour, sa mère l'inscrit à un concours et, miracle, elle gagne le gros lot : six mois offerts sur une île en Australie. Rose n'hésite pas longtemps, elle va enfin réaliser son rêve. Vivre différemment, ailleurs. À l'autre bout du monde, elle rencontre des personnages excentriques qui la poussent à se remettre en question et, au fil des aventures, entre rires et larmes, elle repart à la conquête du bonheur. Et sa vie en est transformée à tout jamais.
Première page :
You’re beautiful.
You’re beautiful.
You’re beautiful, it’s true.
I saw your face in a crowded place,
And I don’t know what to do,
Cause I’ll never be with you.
La voix de James Blunt résonnait sans discontinuer dans la dernière voiture de la ligne 9.
Rose ne se rendait même pas compte que le volume de son iPod était juste un peu trop fort. Mais peu importe. Pour elle, ce n’était pas une simple chanson. C’était une prémonition. Celle qu’elle souhaitait voir se réaliser chaque matin dans la rame qui l’emmenait au travail.
Quand, par hasard, elle y apercevait un homme grand aux yeux clairs, elle aimait s’imaginer que les mots de James Blunt étaient ceux qu’il avait dans la tête. Il la regarderait de loin, timidement. Elle lui rendrait son regard, furtivement. Puis elle détournerait les yeux pendant quelques secondes, le temps pour elle d’espionner le reflet du jeune homme dans la vitre. S’il maintenait ses yeux sur elle, elle le regarderait à nouveau. Elle sortirait un livre de son sac, un roman d’amour, dont le titre serait un message pour le jeune homme. Enfin, non, pas vraiment un message, mais plutôt une invitation à venir lui parler.
Ce que j'en pense :
Les premières pages m’ont relativement intéressé (disons jusqu’au tiers du livre) même si ce genre de maladie dont souffre l’héroïne parait plutôt bizarre. Et puis, au fil des pages et des invraisemblances (surtout lors de sa présence dans l’île) ce roman perd presque tout intérêt : on tourne les pages quand on n’a rien d’autre à faire !
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