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La femme aux mains qui parlent
"La femme aux mains qui parlent" de Louise Mey - Au diable vauvert
Présentation de l'éditeur :
Un conte sensible et envoûtant, aux frontières de nos animalités profondes
Une jeune fille sourde et aveugle vit dans une ferme isolée après la mort de ses parents.
Elle ne communique qu’avec des lettres qu’on écrit dans sa main ou qu’elle écrit dans celles des autres. Entretenant un rapport intime et sensuel à la nature qui l’entoure, elle développe une relation particulière avec ceux qu’elle appelle intérieurement «les chiens du dehors ».
Sous l’œil de ses voisins, deux frères aux intentions bien inquiétantes…Première page :
- Élisabeth
Un jour où leurs parents étaient restés longtemps en visite à l’Institut, à s’inquiéter pour ce qui allait se passer, Élisabeth avait fini par se dire que ça lui ferait des vacances s’ils pouvaient éviter les visites quelque temps, se casser la jambe ou quelque chose du genre, leur mère surtout, et bien sûr quand leur voiture avait quitté la route pour aller s’encastrer dans un platane sur le chemin du retour, la culpabilité lui avait tordu les entrailles.
Elle avait fini par le confier à Geneviève, traçant dans la paume de sa grande sœur la confession du mauvais sort lancé par mégarde; et Geneviève n’avait même pas daigné répondre dans sa main ouverte, elle s’était contentée de lui donner une petite tape sur le genou, …
Ce que j'en pense :
On peut parler d’un conte à la fois tendre et cruel qui nous parle de différence, de respect de la nature, mais aussi de sauvagerie, ou plus exactement de ce qui nous différencie – ou pas – de l’animal. A la fin de la lecture on se demande vraiment qui sont les chiens ! C’est un livre à déguster, à méditer.
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