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Juste après la vague
"Juste après la vague" de Sandrine Collette - Le livre de poche
Présentation de l'éditeur :
Il y a six jours, un volcan s'est effondré dans l'océan, soulevant une vague titanesque, et le monde a disparu autour de Louie, de ses parents et de ses huit frères et sœurs. Leur maison, perchée sur un sommet, a tenu bon. Alentour, à perte de vue, une étendue d’eau secouée de tempêtes violentes… La nourriture se raréfie, les secours n’arrivent pas. Lorsque l’eau recommence à monter, les parents comprennent qu'il faut partir vers les hautes terres pour y trouver de l'aide. Mais sur leur barque, il n'y a pas de place pour tous. Il va falloir choisir entre les enfants.
Une histoire effroyable qui évoque les choix impossibles, ceux qui déchirent à jamais. Et aussi un roman bouleversant qui raconte la résilience, l’amour, et tous ces liens invisibles mais si forts qui soudent une famille.Première page :
Prologue
Louie se pencha pour ramasser la petite chose mouillée que la mer avait poussée jusqu'à la rive et qui se tenait là, inerte, à peine agitée par l'eau, se heurtant à la terre. C'était une mésange, une bleue, de celles qu'ils essayaient de préserver, avant, parce qu'elles se faisaient rares. Il la prit entre ses mains et la tendit à son père.
— Tiens, Pata. Encore une.
Le père hocha la tête et la garda contre lui. Les autres regardaient en silence. Ils iraient l'enterrer plus tard, là où ils avaient mis les oiseaux morts. Ce serait le cent trente-quatrième - Louie connaissait le chiffre par cœur.
Et comme les autres, il se remit à contempler l'océan en rage.
Ils étaient là tels des chatons trempés sous la pluie, calés les uns contre les autres avec leurs regards hébétés, les yeux qui cillaient à cause des rafales de vent et des averses chaudes. Devant eux, c'était la mer, mais pas que. Derrière, à gauche, à droite, c'était aussi la mer.
Ce que j'en pense :
C’est le deuxième roman post apocalyptique que je lis de cette autrice. Je ne pense pas que j’en lirai d’autres. Elle a le don de décrire les catastrophes, ici un monde qui disparaît avec la montée des eaux. C’est complètement dans l’air du temps avec le dérèglement climatique. Mais toutes ces descriptions de tempêtes qui n’en finissent pas, ces personnages pour qui j’avais peu d’empathie, ces invraisemblances beaucoup trop fréquentes et ces dernières pages improbables font que j’avoue être resté à distance.
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