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Je ne renie rien
"Françoise Sagan Je ne renie rien, entretiens 1954-1992" - Le livre de poche
Présentation de l'éditeur :
« Si tout était à recommencer, je recommencerais bien sûr, en évitant quelques broutilles : les accidents de voiture, les séjours à l’hôpital, les chagrins d’amour. Mais je ne renie rien. » Sous forme d’une conversation à bâtons rompus, cet ouvrage rassemble des extraits des très nombreux entretiens que Françoise Sagan a donnés entre 1954 (date de la parution de Bonjour Tristesse) et 1992 dans une trentaine de journaux, avec des journalistes aussi différents que Philippe Bouvard, Serge July ou Josyane Savigneau. Le lecteur, sous le charme de cette conversation entre confidences et mots d’esprit y trouvera toujours un plaisir délicieux.
Première page :
- Au début de 1954, une jeune fille de dix- huit ans, Mademoiselle Quoirez, qui a choisi le pseudonyme de Françoise Sagan, dépose aux éditions Julliard le manuscrit d’un court roman : Bonjour tristesse. Le livre paraît en mai en même temps que beaucoup d’autres et sans aucune publicité. Un an après, le tirage dépasse un million d’exemplaires en France, et Françoise Sagan est célèbre dans le monde entier où son livre est traduit dans vingt- cinq langues. Célèbre, mais pas très bien connue peut- être. Quelques années plus tard, à une enquête sur les personnages contemporains célèbres, la plupart des personnes interrogées répondront : « Françoise Sagan ? Ah, oui, la vedette de cinéma. »
- ah ? J’avais oublié.
- Oui. C’est que, tout de suite, il y a eu autour de vous une légende : l’argent, le whisky, les boîtes de nuit, les voitures de sport... Tout ce qu’on prête plutôt, en effet, à une vedette qu’à un écrivain. Vous aviez écrit un livre, et puis vous vous êtes retrouvée star. Comment porte- t-on tout cela à vingt ans ?
- J’ai porté ma légende comme une voilette... ce masque délicieux, un peu primaire, correspondait chez moi à des goûts évidents : la vitesse, la mer, minuit, tout ce qui est éclatant, tout ce qui est noir, tout ce qui perd, et donc permet de se trouver.Ce que j'en pense :
Jusqu’à la moitié du livre on est intéressé par ce que dit Françoise Sagan. On découvre que ce qu’elle nous montre est bien loin de l’image que les médias ont laissé. On découvre sa proximité avec Sartre et sa connaissance de la littérature classique et contemporaine. Et puis, au fil des pages on se lasse de voir aborder toujours les mêmes thèmes : l’argent, la célébrité, l’amour.
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