• Ils ont voulu nous civiliser

    Ils ont voulu nous civiliser

    "Ils ont voulu nous civiliser" de Marin Ledun - j'ai lu

    Présentation de l'éditeur :

    Thomas Ferrer n'est pas un truand - pas vraiment. Ses petits trafics lui permettent simplement de sortir la tête de l'eau. Lorsqu'une transaction avec Baxter, un vrai criminel, tourne mal, Ferrer le laisse pour mort avant de prendre la fuite. Baxter se lance alors à sa poursuite avec deux de ses associés avides de vengeance. Tandis qu'une puissante tempête s'abat sur le sud-ouest, Ferrer doit sauver sa peau à tout prix. Mais la traque sera sans pitié. Marin Ledun livre ici un roman sombre et sous tension, dans lequel les éléments se déchaînent en même temps que la folie humaine.

    Première page :

    Thomas Ferrer fourguait les canards qu'il volait pour huit euros le kilo à un revendeur dénommé Baxter qui gagnait officiellement sa vie comme shaper. Printemps et été, il vivait de petits boulots de saisonnier sur les exploitations agricoles des environs ou dans les bars de la côte, mais dès qu'arrivait octobre, les plages surveillées fermaient, les touristes retournaient d'où ils venaient, les paysans comptaient le fric que leur avait rapporté le maïs, et les types comme lui devaient bien trouver de quoi passer l'hiver.

    Huit euros, une misère. Deux ans plus tôt, la transaction lui aurait rapporté le double de cette somme, mais il s'était laissé surprendre sur la propriété d'un agriculteur à la retraite de Begaarts qui cherchait à le coincer depuis longtemps. Ce dernier n'avait rien trouvé de mieux que de l'attacher à son tracteur sous la menace d'un fusil Yildiz calibre 12, avant d'ap­peler les flics. Ce jour-là, Ferrer chargeait près d’une cinquantaine de volailles….

    Ce que j'en pense :

    Il n’y a pas de temps mort dans cette histoire, c’est la tempête qui donne le rythme de ce livre …et c’est, à mon avis, le « personnage » le plus intéressant de ce roman (avec le vieux Alezan). Les passages sur la guerre d’Algérie sont assez forts. Mais les scènes d’affrontements, de bagarres s’étirent trop en longueur et on est un peu perdus, en particulier lorsque cela se passe dans la maison d’Alezan. En résumé : un livre qui se laisse lire mais les dimensions sociales et politiques ne sont pas assez présentes (contrairement à ce que disent certaines critiques).

    Ils ont voulu nous civiliser

     

     

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