• Il était un fleuve

    Il était un fleuve

    "Il était un fleuve" de Diane Setterfield - Plon

    Présentation de l'éditeur :

    Une auberge au bord de la Tamise, une nuit de solstice d'hiver, quelque part au XIXe siècle. Un étranger gravement blessé pousse la porte, avec dans ses bras une petite fille noyée. L'homme s'appelle Henry Daunt. Quant à la fillette, personne ne connaît son nom. Quelques heures plus tard, elle revient à la vie. Qui est cette miraculée ? Amelia, la fille des Vaughan, enlevée deux ans plus tôt, Alice, la fille du bâtard mulâtre des Armstrong, ou une petite gitane du camp d'à côté ? À moins qu'il ne s'agisse de la fille du batelier, le Silencieux, mort il y a plusieurs siècles et qui fait désormais traverser la rivière aux âmes...
    Une année durant, Henry va explorer toutes les pistes, fouiller le passé, les frontières de ce monde, en commençant par le fleuve.

    Première page :

    L'histoire débute ainsi...

    Il était une fois une auberge paisiblement installée sur les berges de la Tamise à Radcot, à une journée de marche de la source. Les auberges étaient nombreuses en amont du fleuve à cette époque, et partout on pouvait s'y soûler, mais outre le cidre et la bière qu'il convenait d'y trouver, chacune présen­tait une spécificité. Le Red Lion à Kelmscott était réputé pour la musique : les bateliers y jouaient du violon le soir, et les fromagers y chantaient des complaintes sur l'amour perdu. À Inglesham, il y avait le Green Dragon, havre de contemplation fleurant le tabac. Si vous étiez joueur, le Stag à Easton Hastings était parfait pour vous, mais si vous préfériez les ambiances bruyantes et querelleuses, rien ne valait le Plough, aux abords de Buscot. Le Swan, à Radcot, possédait lui aussi sa spécialité. On s'y rendait pour écouter des histoires.

    Le Swan était un établissement très ancien, peut-être le plus ancien de tous. Sa construction s'était échelonnée sur trois périodes : le premier bâtiment était vieux, le deuxième très vieux, et le troisième encore plus vieux. Ces trois différents corps de logis étaient réunis par le chaume qui leur servait de toit, le lichen qui poussait sur leurs pierres vénérables, et le lierre qui grimpait le long de leurs murs. L'été, les gens venaient des villes par le chemin de fer nouvellement installé, en excursion pour la journée, et louaient une barque afin de passer l'après-midi sur le fleuve, avec un pique-nique et une bouteille de bière; …

    Ce que j'en pense ;

    On est très vite dans une atmosphère étonnante, entre fantasme et réalité. Le fleuve est omniprésent, il est le personnage principal de l’histoire, il représente le bien et le mal, la vie et la mort. Les autres personnages sont également bien présents et nous n’avons aucune peine à les suivre dans leurs aventures, leurs rêves, leurs mensonges… Le récit est très bien conduit et, ce qui ne gâte rien, l'écriture est splendide. Le lecteur se laisse imprégner par ce conte merveilleux.

    Il était un fleuve

     

     

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