•  "Kim Jiyoung, née en 1982" de Nam-joo Cha - éditions NIL

    Présentation de l'éditeur :

    Kim Jiyoung est une femme ordinaire, affublée d'un prénom commun – le plus donné en Corée du Sud en 1982, l'année de sa naissance. Elle vit à Séoul avec son mari, de trois ans son aîné, et leur petite fille. Elle a un travail qu'elle aime mais qu'il lui faut quitter pour élever son enfant. Et puis, un jour, elle commence à parler avec la voix d'autres femmes. Que peut-il bien lui être arrivé ?
    En six parties, qui correspondent à autant de périodes de la vie de son personnage, d'une écriture précise et cinglante, Cho Nam-joo livre une photographie de la femme coréenne piégée dans une société traditionaliste contre laquelle elle ne parvient pas à lutter. Mais qu'on ne s'y trompe pas : Kim Jiyoung est bien plus que le miroir de la condition féminine en Corée – elle est le miroir de la condition féminine tout court.

    Première page :

    Kim Jiyoung a trente-cinq ans. Elle s'est mariée il y a trois ans et a en une fille l'an dernier. Elle; son mari Jeong Daehyeon et leur fille Jeong Jiwon, sont locataires dans une résidence de la banlieue de Séoul. Jeong Daehyeon travaille dans une importante entreprise de high-tech; Kim Jiyoung a travaillé dans une société de communication jusqu'à la naissance de sa fille. Jeong Daehyeon rentre chez lui tous les jours de la semaine vers minuit et passe au moins un jour par week-end seul au bureau. Sa belle-famille 'vivant à Busan et ses propres parents tenant un restaurant, Kim Jiyoung s'occupe seule de sa fille. Quand Jeong Jiwon a eu un an. elle a commencé les matinées aménagées à la garderie située au rez-de-chaussée d'un immeuble de leur résidence.

    C'est le 8 septembre que pour la première fois un étrange symptôme a fait son apparition chez Kim Jiyoung. Son mari se souvient parfaitement de la date car c'était le jour de Baengno. Il prenait son petit-déjeuner - des toasts et du lait -quand Kim Jiyoung est sortie sur la loggia et a ouvert la fenêtre. Le soleil brillait dans le ciel mais un air frais s'est glissé dans la cuisine. Kim Jiyoung est revenue vers la table, les épaules contractées.

    Ce que j'en pense :

    L’intérêt principal de ce livre est de nous faire découvrir de l’intérieur la Corée du sud et de nous montrer que les problèmes des femmes sont universels. Cela ressemble à un essai qui voudrait devenir roman mais n’y parvient pas vraiment. L’écriture (traduction ?) est désolante de platitude. Lorsque l’humour est présent c’est sans le faire exprès (« lui offrant un verre quand elle essuyait un nouveau revers »).

     

     

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