• Le temps, le temps

    Le temps, le temps

    "Le temps, le temps" de Martin Suter, traduction Olivier Mannoni
    Christian Bourgois éditeur

    Présentation de l'éditeur :

    Peter Taler peine à continuer à vivre : depuis que son épouse Laura a été tuée au bas de leur immeuble, le chagrin et le désir de vengeance l'assaillent. Il est toutefois décidé à mener sa propre enquête. Les indices sont faibles. Seule demeure une infime impression du jour tragique : quelque chose, dans son panorama quotidien, n'est plus pareil...
    Son voisin Knupp ne cesse de l'observer par la fenêtre et semble s'adonner à de mystérieuses activités. Les deux hommes font peu à peu connaissance, jusqu'au jour où Knupp parvient à enrôler Taler dans son projet fou : celui de mettre le temps en échec et, avec lui, la disparition de sa femme.
    Au sommet de son art, Martin Suter échafaude un roman presque hitchcockien qui mêle intrigue policière et éléments fantastiques, humour et mélancolie. Dans cet univers où il suffît de revenir au décor antérieur pour abolir les effets du temps, où toute réalité devient trompe-l'oeil, le lecteur est tenu en haleine jusqu'au retournement final insoupçonné.

    Première page :

    "Quelque chose n'était pas pareil, mais il ne savait pas quoi.
    Debout à la fenêtre, Peter Taler tenait sa bouteille de bière à deux doigts, par le goulot, afin que sa main n'en réchauffe pas le contenu. Comme s'il avait jamais laissé à la bière qu'il prenait à son retour du travail le temps de tiédir.
    Une Nissan grise vint se garer sur l'une des quatre places de parking aménagées devant l'immeuble. Entre la Citroën de Taler et la Lancia des nouveaux locataires, dont il ne connaissait pas encore le nom. Keller descendit, ôta sa veste du siège arrière, la passa, attrapa sa sacoche, verrouilla la voiture avec la télécommande de sa clef de contact et marcha vers la boîte aux lettres. Il souleva le volet, s'assura que son épouse avait déjà relevé le courrier, et se dirigea vers la porte de l'immeuble.
    Taler but une gorgée. De toutes les boissons qu'il connaissait, la bière frappée était sa préférée. La sensation qu'elle procurait à la bouche, la manière dont elle descendait dans la gorge, les précautions avec lesquelles elle déployait son effet - tout cela était admirable et rien ne le valait. "

    Ce que j'en pense :

    J'attendais beaucoup de ce roman (le premier de Martin Suter que je lis) ; les premières pages sont pleines de promesses et puis, très vite, cela devient légèrement fastidieux. Les techniques de reconstitution du quartier il y a 20 ans prennent beaucoup de temps ! Au final c'est une (petite) déception. 

    Le temps, le temps

     

     

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  • Commentaires

    1
    cartoonita
    Dimanche 19 Janvier 2014 à 19:05

    J'ai lu de lui "Le cuisinier", que je te recommande.

     

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