• Être ici est une splendeur

    Être ici est une splendeur

    "Être ici est une splendeur" de Marie Darrieussecq - POL

    Présentation de l'éditeur :

    Paula Modersohn-Becker voulait peindre et c’est tout. Elle était amie avec Rilke. Elle n’aimait pas tellement être mariée. Elle aimait le riz au lait, la compote de pommes, marcher dans la lande, Gauguin, Cézanne, les bains de mer, être nue au soleil, lire plutôt que gagner sa vie, et Paris. Elle voulait peut-être un enfant - sur ce point ses journaux et ses lettres sont ambigus. Elle a existé en vrai, de 1876 à 1907. 

    Première page :

    "Elle a été ici. Sur la Terre et dans sa maison.

    Dans sa maison on peut visiter trois pièces. Leur accès est limité par des rubans de velours rouge. Sur un chevalet, une reproduction de son dernier tableau, un bouquet de tournesols et de roses trémières.

    Elle ne peignait pas que des fleurs.

    Une porte peinte en gris, fermée à clef, menait à un étage où j'imaginais des fantômes. Et quand on sortait de la maison, on les voyait, Paula et Otto, les Modersohn-Becker. Pas des fantômes mais des monstres, en habit d'époque, très kitsch à la fenêtre de leur maison de morts, par-dessus la rue, par-dessus nos têtes de vivants. Un couple de mannequins de cire, d'une laideur bicéphale à la fenêtre de cette jolie maison de bois jaune."

    Ce que j'en pense :

    Je ne suis pas attiré habituellement par les biographies mais celle-ci est très originale. On découvre un portrait très sensible de l'artiste et de la femme, à coups de petites touches comme si l'auteure en faisait un tableau au pinceau. Très belle rencontre entre l'écrivaine et la peintre.

    Être ici est une splendeur

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