• Donnez moi le temps suivi de La promenade imaginaire

    Donnez moi le temps suivi de La promenade imaginaire

    "Donnez moi le temps suivi de La promenade imaginaire" de André Hardellet
    L'imaginaire Gallimard

    Présentation de l'éditeur :

    En 1973 et 1974, Hardellet publie successivement deux essais Donnez-moi le temps et La promenade imaginaire. Deux livres qui pourraient être présentés comme le mode d’emploi d’Hardellet par lui-même. Il y aborde un genre nouveau : l’essai autobiographique. Donnez-moi le temps revient sur des épisodes de sa vie, des lieux tels que la villa de son enfance, il s'interroge sur les mécanismes de la mémoire, ainsi que sur la perception du Temps. La promenade imaginaire ajoute à la dimension temporelle du précédent récit la dimension spatiale. Hardellet déambule à travers différents lieux qui lui sont chers, évoquant ainsi son passé. Il révèle les paysages qui lui ont permis de se trouver transporté dans un ailleurs, qu'il traduit par une écriture poétique et pittoresque.

    Extrait :

    "Écrire ses souvenirs, c'est se donner du temps, propos de ce livre : puisque les autres inclinent si peu à nous en concéder, autant se servir soi-même. On adopte le rythme qui vous plaît, on raccourcit, on étire, surtout on prolonge à son gré les segments de bonheur. Inven­ter, c'est se ressouvenir, a dit quelqu'un de plutôt impor­tant ; il me semble que la formule inversée est également vraie : se souvenir, c'est inventer. Le réel et l'imaginaire s'entremêlent de telle sorte que la sincérité n'est pas en cause lorsqu'on les confond. La manière dont nous remplissons les blancs de la mémoire signe notre vérité ; en partie, la réalité devient celle que nous désirons et, par là même, nous peint mieux qu'une relation absolu­ment exacte — d'ailleurs impossible. Allez donc y voir, un demi-siècle après ! L'écrivain n'est pas un tricheur professionnel mais il retouche et, ce faisant, il témoigne sur son compte.

    Ceux que j'aime et admire le plus, ceux qui m'ont ouvert les yeux, ont pris racine dans le ou dans leur passé…"

    Ce que j'en pense :

    Réalisme poétique, évocations d'un monde disparu, univers un peu "décalé", l'écriture d'Hardellet ne se rattache à aucune école, elle se déguste lentement (les petits chapitres favorisent cette lecture délicate).

      

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