• Arrêtez-moi là !

    - Nouvelles

    "Arrêtez moi là" de Iain Levison
    traduit par Fanchita Gonzalez Battle - éditions Liana Levi

    Présentation de l'éditeur:

    Charger un passager à l'aéroport, quoi de plus juteux pour un chauffeur de taxi ? Une bonne course vous assure une soirée tranquille. Ce soir-là, pourtant, c'est le début des emmerdes... Tout d'abord la cliente n'a pas assez d'argent sur elle et, pour être réglé, il vous faut entrer dans sa maison pourvue d'amples fenêtres (ne touchez jamais aux fenêtres des gens !). Plus tard, deux jeunes femmes passablement éméchées font du stop. Seulement, une fois dépannées, l'une d'elles déverse sur la banquette son trop-plein d'alcool. La corvée de nettoyage s'avère nécessaire (ne nettoyez jamais votre taxi à la vapeur après avoir touché les fenêtres d'une inconnue !). Après tous ces faux pas, comment s'étonner que deux policiers se pointent en vous demandant des comptes ? Un dernier conseil : ne sous-estimez jamais la capacité de la police à se fourvoyer ! Dans ce roman magistral, Levison dissèque de manière impitoyable les dérives de la société américaine et de son système judiciaire.

    Première page : 

    "Ce mardi-là je vais à l'aéroport en fin d'après-midi. Juste après six heures, quand ceux qui voyagent pour affaires ont l'habitude de rentrer. Il y a d'ordinaire une longue file de taxis à la station, tous les chauffeurs le savent, et s'il y a plus de taxis que de clients, vous pouvez attendre là pendant des heures pour rien. C'est pour ça qu'en général je laisse tomber l'aéroport et la gare, et que je ne vais plus à la gare routière depuis des années (si ces gens-là avaient de l'argent pour un taxi ils n'auraient pas pris le car), mais ce soir je me sens en veine.

     Et j'en ai. La circulation est fluide, et il n'y a que deux taxis devant moi à la station. L'un des chauffeurs est Charlie White, qui a probablement passé tout l'après-midi là, rien que pour pouvoir être le premier aux arrivées. Charlie conduit depuis trente ans, et sa philosophie est qu'une grosse course vaut mieux qu'une douzaine de petites. Dans les années quatre-vingt il a fait une course de l'aéroport Fort Worth de Dallas jusqu'à Waco, plusieurs centaines de dollars plus le pourboire assorti. Depuis, il traîne à l'aéroport."

    Ce que j'en pense :

    Très beau roman, bien traduit, qui dresse un portrait sans complaisance du système judiciaire (et policier, et médiatique) américain. Écriture limpide, acide, avec une pincée d'humour. Livre très émouvant.

        

     __________ 


  • Commentaires

    1
    melOmel
    Dimanche 10 Avril 2011 à 08:42

    Hello,

    Rien à voir avec le livre : je voulais te signaler cette news qui devrait t'intéresser, si jamais tu étais passé à côté

    http://www.ecrans.fr/Libraires-en-ligne-ca-arrive-pres,12419.html

    Bises à tous les 2,

    2
    GéHa Profil de GéHa
    Dimanche 10 Avril 2011 à 09:56

    Merci de l'info. 

    Mais qui es-tu ô melOmel, toi qui, régulièrement met quelques commentaires sur les miens? J'ai bien ma petite idée mais...

    (Avec mon hébergeur eklablog on ne peut pas savoir d'où viennent les commentaires)

    3
    melOmel
    Mardi 12 Avril 2011 à 18:29

    Je fais confiance à ton intuition Tonton Ô Tonton ;-)

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :