• Une ville sur écoute

    Une ville sur écoute

    "Une ville sur écoute" de Jon Ottar Olafsson - Presses de la Cité

    Présentation de l'éditeur :

    Décembre 2009. Peu avant Noël, le cadavre d'une femme est découvert à l'intérieur d'un cabanon de pêcheurs, dans un quartier résidentiel de Reykjavík. Si tout prête à croire à une overdose, l'inspecteur David Arnarson est catégorique : la thèse de l'ex-junkie qui aurait replongé ne tient pas la route. Grâce à la mise sur écoute des proches de la défunte, la police démasque bientôt l'existence d'un trafic de drogue qui semble s'étendre des bas-fonds de la capitale aux hautes sphères d'une Islande traumatisée par la plus grave crise économique de son histoire. Mais David est bien vite confronté aux rivalités qui l'opposent à certains de ses collègues et aux limites d'un système qui protège ses dirigeants. C'est en cavalier seul qu'il devra mener son enquête, quitte à faire tomber quelques têtes et à mettre la sienne en péril...

    Première page :

    "David Arnarson, inspecteur au département central, était assis dans la salle d'interrogatoire numéro 1 au commissariat de police rue Hverfisgata, observant le café qui frémissait dans la tasse. Chez lui, les poussées d'adrénaline se traduisaient toujours par des tremblements qu'il ne pouvait réfréner, il empoigna alors le récipient à deux mains pour avaler une gorgée, puis s'enfonça dans son siège. Le problème, c'était qu'il n'était pas certain de ce qu'il fallait dire ; il n'était d'ailleurs même pas sûr qu'on le croie s'il racontait précisément tout ce qui s'était passé depuis qu'on avait découvert le corps dans le cabanon. Il avait enquêté sur le meurtre- aussi activement que possible, sans avoir la moindre idée de la tournure que prendraient les événements.

    David, jeta un coup d'œil circulaire. Il avait interrogé des centaines de personnes dans cette pièce, mais n'avait jamais occupé la place destinée aux suspects et aux témoins. Ici, c'était comme si le temps s'était arrêté en 1973. Les nuances d'orange et de marron lui donnaient presque la nausée et le revêtement des chaises avait connu des jours meilleurs. Les murs étaient recouverts d'un panneau de bois qui tapait sur les nerfs de tous les flics depuis quarante ans."

    Ce que j'en pense :

    Cela fait longtemps que je n'avais pas ouvert un livre dont la lecture pouvait m'ennuyer à ce point. Intrigue poussive, personnages inexistants, écriture navrante… Je n'ai pu aller que jusqu'à la page 88 (en me forçant!). La couverture de ce livre avec, en gros caractères, un nom à consonance nordique, est un attrape nigaud (et je suis moi-même à demi nigaud d'avoir fait rentrer cet ouvrage dans le réseau des bibliothèques!)

    Une ville sur écoute

     

     

     

     

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