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    Ubac

     

    "Ubac" de Elisa Vix - Rouergue Noir

    Présentation de l'éditeur :

    Cette saison-là, les loups sont revenus dans la vallée. Et Nadia est arrivée. Nadia dont Estelle n’avait jamais entendu parler. La sœur jumelle de son mari pourtant. Après quatre années passées à New York, elle s’est installée dans le chalet de l’ubac, chez les jeunes époux. Là où ils ont fait leur nid voici quelques mois à peine, juste après leur mariage. Mais avec la présence de Nadia, quelque chose a changé. Estelle a commencé à avoir peur. Peur pour son bébé. Sa petite Lilas si fragile. Si essentielle.
    Avec un art consommé du suspense, Elisa Vix signe un texte glaçant dans le décor impérieux des Alpes hivernales. Le temps d’une saison de neige, tout peut basculer, dans plus d’une vie.

    Première page :

    Dans un long crissement, les wagons s’étaient immobilisés en gare de Modane. La ville, enchâssée dans ses montagnes sombres, ployait sous un ciel blanc et aveugle. Le quai humide, brillant comme un miroir, semblait s’élancer vers une hypothétique sortie, mais stoppait brutalement, quelques mètres plus loin, dans le ballast rouge foncé.

    Nadia descendit du train comme une reine et marcha vers moi sans me voir. Vêtue d’un noir de grand deuil, elle foulait le sol glissant d’un pas altier, ouvrant devant elle le flot épars des voyageurs.

    Bien que la découvrant pour la première fois, je la reconnus. À cause de la ressemblance. Je l’appelai. Elle s’arrêta et tourna vers moi un regard de lave froide qui sembla suspendre le temps.

    Les autres passagers avaient gagné la sortie. Couverte d’un blouson de cuir râpé, Nadia se tenait seule sur le quai, figée comme une statue et curieusement insensible au froid.

    Ce que j'en pense :

    L’atmosphère de ce roman se veut très lourde, pesante et stressante. L’autrice a tendance à en rajouter : le côté sombre de  la montagne, l’innocence du bébé, la froideur coupante de Nadia…On se demande tout au long de la lecture si le personnage d’Estelle n’est pas au bord de la folie mais on sait bien que ce n’est pas le cas. Finalement on ne réussit pas vraiment à pénétrer dans ce roman, on reste un peu en marge. Oui, c'est glaçant mais on ne tremble pas!

    Ubac

      

     

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