• The Blonde

    - Nouvelles

    "The Blonde " - Duane Swierczynski
    traduction Sophie Aslanides - Rivages/noir

    Présentation de l'éditeur :

    Un soir au bar d'un aéroport, Jack Eisley discute avec une jolie blonde, bien innocemment... Enfin, jusqu'au moment où elle lui glisse : " j'ai mis du poison dans votre verre. " Jack la catalogue parmi les folles et s'en va. Une heure plus tard, conformément aux promesses de la blonde, il commence à se sentir mal. Il n'a plus le choix, il doit la retrouver ! Avec dans la tête cette angoissante question : mais enfin, qu'est-ce qu'elle me veut, celle-là ? Pendant ce temps, Kowalski, mystérieux agent secret un rien bizarre, est chargé de subtiliser à titre " d'échantillon " la tête d'un professeur récemment décédé, ce qui ne va pas sans difficultés logistiques - d'autant que la chance n'est pas de son côté. A la croisée des destins de jack et de Kowalski, une sombre machination scientificopolicière aussi délirante que futuriste. Folle nuit cartoonesque à travers philadelphie, the blonde est un roman échevelé plein de clins d'œil au film noir, d'humour décalé et de situations extravagantes qui rappellent furieusement Mort à l'arrivée, le grand classique de Rudolf Maté.

    Première page :

    "21 h 13 Liberties Bar, aéroport international de Philadelphie

    -  J'ai mis du poison dans votre verre.

    -   Pardon?

    -   Vous avez bien entendu.

        Heu, je n'en suis pas sûr.

    La blonde leva son Cosmopolitan.

    -  À la vôtre.

    Jack ne l'imita pas. Il garda la main posée sur son verre à bière, qui contenait les deux derniers doigts de boilermaker qu'il sirotait depuis un quart d'heure.

    -  Vous avez bien dit que vous m'aviez empoi­sonné ?

    -   Vous êtes de Philadelphie ?

    -   Avec quoi m'avez-vous empoisonné ?

    -   Soyez donc un peu plus courtois et répondez quand une jeune femme vous pose une question.

    Jack jeta un regard circulaire dans le bar de l'aéro­port, dont la décoration rappelait les pubs de l'époque coloniale, avec des publicités au néon pour la bière Coors Light en plus. Au lieu d'ajouter deux ou trois salles d'embarquement supplémentaires dans ce ter­minal, on avait installé un bar carré, entouré de petites tables serrées les unes contre les autres. "

    Ce que j'en pense :

    Un polar déjanté où il ne faut pas chercher la vraisemblance. L'intrigue va à 100 à l'heure et ne laisse pas une seconde de répit au lecteur.

      

    __________ 


    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :