• Propriété privée

    Propriété privée

    "Propriété privée" de Julia Deck - Minuit

    Présentation de l'éditeur :

    Il était temps de devenir propriétaires. Soucieux de notre empreinte environnementale, nous voulions une construction peu énergivore, bâtie en matériaux durables. Aux confins de la ville se tramaient des écoquartiers. Notre choix s'est porté sur une petite commune en plein essor. Nous étions sûrs de réaliser un bon investissement.
    Plusieurs mois avant de déménager, nous avons mesuré nos meubles, découpé des bouts de papier pour les représenter à l'échelle. Sur la table de la cuisine, nous déroulions les plans des architectes, et nous jouions à déplacer la bibliothèque, le canapé, à la recherche des emplacements les plus astucieux. Nous étions impatients de vivre enfin chez nous.
    Et peut-être aurions-nous réalisé notre rêve si, une semaine après notre installation, les Lecoq n'avaient emménagé de l'autre côté du mur.

    Première page :

    "J’ai pensé que ce serait une erreur de tuer le chat, en général et en particulier, quand tu m’as parlé de ton projet pour son cadavre. C’était avril déjà, six mois que nous avions emménagé. Les maisons neuves rutilaient sous le soleil mouillé, les panneaux solaires scintillaient sur les toits, et le gazon poussait dru des deux côtés de l’impasse. Tu m’avais accompagnée à l’extérieur pendant que je rempotais les soucis sous la fenêtre de la cuisine. Les feuilles s’ébattaient entre mes mains gantées, et parmi elles les bourgeons gonflés à bloc, prêts à éclater sous la puissance des fleurs. Tu avais réfléchi à tous les détails pour occire le gros rouquin. Comme tu les exposais tranquillement, adossé à la porte d’entrée, j’ai continué de creuser la terre sans répondre."

    Ce que j'en pense :

    Cela commence plutôt bien, comme une bonne satire sociale dans les milieux "bobos". C'est caustique, un peu mordant. Mais cela ne tient pas longtemps car on ne réussit pas à s'intéresser aux personnages qui sont souvent un peu caricaturaux. Et puis ce presque thriller ne nous accroche pas vraiment mais on continue jusqu'au bout. En fermant le livre on est un peu déçu, sans doute parce qu'on en attendait trop, et qu'on imaginait du "Yves Ravey".

    Propriété privée

     

     

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