• Par le vent pleuré

    Par le vent pleuré

    "Par le vent pleuré" de Ron Rash - Seuil

    Présentation de l'éditeur :

    Dans une petite ville paisible au cœur des Appalaches, la rivière vient de déposer sur la grève une poignée d’ossements, ayant appartenu à une jeune femme. Elle s’appelait Ligeia, et personne n’avait plus entendu parler d’elle depuis un demi-siècle.

    1967 : le summer of love. Ligeia débarque de Floride avec l’insouciance et la sensualité de sa jeunesse, avide de plaisirs et de liberté. C’est l’époque des communautés hippies, du Vietnam, de la drogue, du sexe et du Grateful Dead. Deux frères, Bill et Eugene, qui vivent bien loin de ces révolutions, sous la coupe d’un grand-père tyrannique et conservateur, vont se laisser séduire par Ligeia la sirène et emporter dans le tourbillon des tentations. Le temps d’une saison, la jeune fille bouleversera de fond en comble leur relation, leur vision du monde, et scellera à jamais leur destin – avant de disparaître aussi subitement qu’elle était apparue.

    À son macabre retour, les deux frères vont devoir rendre des comptes au fantôme de leur passé, et à leur propre conscience, rejouant sur fond de paysages grandioses l’éternelle confrontation d’Abel et de Caïn.

    Première page :

    "Dès le début, la faculté d’apparaître et de disparaître qu’avait Ligeia a semblé magique. La première fois, il y a de cela quarante-six ans, c’était à Panther Creek, l’été qui a précédé mon entrée en première. Tous les dimanches, après la messe et le déjeuner chez notre grand-père, Bill, mon grand frère, et moi, nous enfilions un T-shirt et un jean coupé, jetions notre matériel de pêche dans le pick-up Ford 1962 que nous avait acheté Grand-père, et partions vers l’ouest en sortant de Sylva. Une fois franchie l’autoroute, nous nous enfoncions dans une forêt domaniale, puis nous roulions un bon kilomètre sur la route de gravier qui longeait la rivière ; cannes et moulinets s’entrechoquaient à l’arrière quand Bill s’engageait sur l’ancienne piste forestière. Des branches et de jeunes arbres venaient bientôt racler le capot et le pare-brise. Ensuite il n’y avait plus de chemin, rien qu’une trouée entre les arbres dans laquelle Bill se faufilait avant de s’arrêter en faisant patiner les pneus. À même pas trois kilomètres de là, on pouvait trouver dans la Tuckaseegee des truites plus grosses et des bassins plus profonds où se baigner, mais les truites et les plans d’eau d’ici nous suffisaient. Mieux encore, nous avions cette portion de la rivière à nous seuls et nous tenions à ce que rien ne change, voilà pourquoi Bill se garait à un endroit où l’on n’apercevait pas le pick-up depuis le chemin. Nous nous glissions dans un fourré"

    Ce que j'en pense :

    On retrouve dans ce livre des thèmes chers à l'auteur, en particulier la famille, les non-dits  et ses conflits. L'enquête policière est plus présente que dans ses autres romans. Les personnages sont toujours aussi bien décrits. Mais, dans cet ouvrage, on ne parvient pas toutefois à la force de quelques uns de ses romans précédents.

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