• Ne te retourne pas

    Ne te retourne pas

    "Ne te retourne pas!" de Karin Fossum - Odin

    Présentation de l'éditeur :

    Une fillette de six ans est portée disparue. Peu de temps après, le cadavre de l'adolescente Annie Holland est découvert sur la commune d'un petit village où tout le monde se connaît. L'inspecteur Konrad Sejer est confronté à une nouvelle affaire complexe. Ne te retourne pas ! a reçu le Prix Riverton (meilleur roman policier de l'année en Norvège) en 1996. 

    Première page :

    "Ragnhild ouvrit doucement la porte et regarda dehors. Là-haut, sur la route, tout semblait calme : le vent qui avait joué entre les maisons pendant la nuit s'était enfin apaisé. Elle se retourna et tira la poussette de sa poupée sur le seuil.

    - Mais on n'a même pas déjeuné, se plaignit Marthe.

    Elle appuya sur l'arrière de la poussette pour l'aider un peu.

    - Il faut que je rentre. On va faire des courses, répondit Ragnhild.

    - Tu veux que je vienne chez toi après ?

    - Si tu veux. Quand on sera revenues du magasin.

    Elle arrivait à présent sur le gravier et se mit à pousser la voiturette sur le chemin qui montait au portail. Comme elle était lourde, elle se retourna pour la tirer derrière elle.

    - Salut, Ragnhild.

    La porte claqua. Un crissement de bois et de métal. Ragnhild se débattit un peu avec le portail, mais elle n'osa pas le laisser mal fermé : le chien de Marthe risquait de s'enfuir. Il la suivait attentivement des yeux, depuis sa position sous la table de jardin. Après s'être bien assurée que le portail était convenablement verrouillé, elle avança dans la ruelle en direction des abris des garages. Elle aurait pu prendre le raccourci entre les maisons, mais elle jugea que ce serait trop difficile avec la poussette.

    L'un des voisins était en train de fermer son garage. Il lui sourit en boutonnant son pardessus d'une main, un peu maladroitement. Une grande Volvo noire l'attendait en ronronnant doucement."

    Ce que j'en pense :

    J’ai eu un peu de mal à lire ce livre mais j’avais décidé d’aller au bout pour avoir une vraie critique. L’intrigue en elle-même est assez bien menée et pourrait être intéressante. Mais c’est excessivement lent et l’écriture est pour le moins « bizarre ». C’est sans doute du, pour une grande part, à la traduction, mais on est quand même très loin du talent de John Harvey lorsqu’il nous met « dans la peau » de Ressnick.

    Ne te retourne pas

     

     

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