• Marche blanche

    Marche blanche

    "Marche blanche" de Claire Castillon - Gallimard

    Présentation de l'éditeur :

    Hortense, une fillette de quatre ans, a disparu. Ses parents survivent au drame, entre enquête, espoir et résignation. Dix ans après, de nouveaux voisins emménagent dans la maison d’en face. Leur fille a quatorze ans, exactement l’âge qu’aurait Hortense, et une petite cicatrice sur la lèvre, comme celle de la fillette disparue… Il n’en faut pas plus à la mère pour reconnaître sa fille.

    Un roman haletant, d’une grande justesse psychologique. Le style implacable de Claire Castillon impose de bout en bout la logique glaciale d’une mère délirante d’amour.

    Première page :

    Prends-moi par les cordes ! Encore maman, allez ! Vas-y maman, n’arrête pas, je veux aller plus haut, pousse-moi mieux, continue, envoie-moi dans les nuages ! Aux Rousses, on a perdu une petite fille mais on a gagné un reporter poète qui commémore depuis dix ans sa disparition. À lire Michel Florent, Dans la région, le climat impose la géographie de l’histoire. Je traduis : ici impressionne, ici rebute. Il y a tant de brume. Les destins manquent de lumière pour fleurir, alors ils se fracassent. Ça ne gêne personne de s’appuyer sur la météo pour expliquer les drames. Pourtant, les gens continuent à s’installer aux Rousses. La preuve, une maison se libère en face de chez nous et aussitôt une famille débarque. Le camion de déménagement est immatriculé dans les Ardennes mais nos nouveaux voisins viennent peut-être d’ailleurs. On va leur demander, les inviter. C’est fatigant d’emménager, ça leur fera du bien de se sentir accueillis, dès ce soir. On ne va pas faire comme avec les précédents qu’on n’a pas vraiment essayé de connaître. Nous, c’est différent, on nous connaît déjà, sans avoir à nous parler. Ceux-là sont une chance. On ne sait rien de leur passé.

    Ce que j'en pense :

    C’est un livre assez « glaçant ». On est à la place de la narratrice, une mère qui a « perdu » son enfant. On la suit pas à pas dans un basculement vers la maladie mentale jusqu’au déroulement final que l’on a pressenti depuis un moment. C’est un livre qui comporte quelques longueurs mais qui se lit lentement, presque du bout des yeux, par peur de trop bien pénétrer l’univers mental de cette femme.

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