• Les Milanais tuent le samedi

    Les Milanais tuent le samedi

    "Les Milanais tuent le samedi " de Giorgio Scerbanenco
    traduction Laurent Lombard - Rivages Noir

    Présentation de l'éditeur :

    "Avec la civilisation de masse naît la criminalité de masse. Aujourd'hui, la police ne peut plus rechercher tel ou tel criminel, ni enquêter sur telle ou telle affaire. Aujourd'hui on fait d'énormes coups de filet... On pêche dans cette mer fangeuse du crime et on en sort de répugnants poissons, des petits et des gros ; et c'est comme ça qu'on fait le ménage. Mais on n'a pas le temps de s'occuper d'une fille qui mesure presque deux mètres, pèse cent kilos, simple d'esprit, et qui a disparu de chez elle, volatilisée dans l'immense Milan où une personne disparaît chaque jour sans qu'on puisse la retrouver."

    Duca Lamberti, lui, va prendre le temps de s'intéresser à cette affaire.

    Première page :

    "- Oui ? dit Duca Lamberti.

    C'était moins une question qu'une approbation.

    De l'autre côté de la table, l'homme vieux mais robuste, solide, large, musclé, les oreilles et les sourcils broussailleux, se remit alors à parler :

    - Chaque fois que j'allais au commissariat,  le commissaire me disait : « Ne vous inquiétez pas, on va la retrouver, votre fille, laissez-nous le temps, on a tellement de travail vous savez. » J'y suis allé une fois par semaine et le commissaire me répondait toujours la même chose : qu'on allait la retrouver, ma gamine. Mais ça fait cinq mois et toujours rien, et moi je ne vis plus. Brigadier, je vous en supplie, retrouvez-la-moi, sinon je ne sais pas ce que je vais faire.

    Duca Lamberti n'était pas brigadier, mais il ne corrigea pas ; il n'aimait pas corriger qui que ce soit, faire la leçon à qui que ce soit. Il regarda le vieil homme - pas si vieux au fond, il ne devait pas encore avoir soixante ans - il regarda ce visage de vieux taureau brave et débonnaire que déformait, à ce moment-là, un rictus proche des larmes.

    - Bien entendu, nous ferons tout ce qu'il faut, lui dit-il."

    Ce que j'en pense :

    On retrouve pour la dernière fois les enquêtes d l'inspecteur Duca Lamberti, qui nous entraine dans les bas-fonds de la ville de Milan. Pour moi, l'intérêt principasl de ce roman est de permettre de redécouvrir l'univers de Giorgio Sverbanenco dans les années 60.

     

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