• Les fureurs invisibles du cœur

    "Les fureurs invisibles du cœur" de John Boyne - jean Claude Lattès

    Présentation de l'éditeur :

    Cyril Avery n’est pas un vrai Avery et il ne le sera jamais – ou du moins, c’est ce que lui répètent ses parents adoptifs. Mais s’il n’est pas un vrai Avery, qui est-il ?
    Né d’une fille-mère bannie de la communauté rurale irlandaise où elle a grandi, devenu fils adoptif d’un couple dublinois aisé et excentrique par l’entremise d’une nonne rédemptoriste bossue, Cyril dérive dans la vie, avec pour seul et précaire ancrage son indéfectible amitié pour le jeune Julian Woodbead, un garçon infiniment plus fascinant et dangereux.
    Balloté par le destin et les coïncidences, Cyril passera toute sa vie à chercher qui il est et d’où il vient – et pendant près de trois quarts de siècle, il va se débattre dans la quête de son identité, de sa famille, de son pays et bien plus encore.
    Dans cette œuvre sublime, John Boyne fait revivre l’histoire de l’Irlande des années 1940 à nos jours à travers les yeux de son héros. Les Fureurs invisibles du cœur est un roman qui nous fait rire et pleurer, et nous rappelle le pouvoir de rédemption de l’âme humaine.

    Première page :

    "1945 - Le coucou dans le nid

    Les bonnes gens de Goleen

    Bien longtemps avant que nous ne sachions qu'il était le père de deux enfants de deux femmes différentes, l'une à Drimoleague et l'autre à Clonakiltv, le père James Monroe, devant l'autel de l'église Notre-Dame de l'Étoile de la mer, dans la paroisse de Goleen, à l'ouest de Cork, accusa ma mère d'être une putain.

    Toute la famille occupait le second rang, et mon grand-père était assis à l'extrémité de la rangée ; il astiquait avec son mouchoir la plaque de bronze gravée à la mémoire de ses parents, clouée au dos du banc devant lui. Il portait son costume du dimanche, repassé la veille au soir par ma grand-mère, qui enroula son rosaire autour de ses doigts crochus et bougea les lèvres en silence jusqu'à ce qu'il pose sa main sur la sienne pour qu'elle se tienne tranquille. Mes six oncles, aux cheveux noirs couverts de brillantine parfumée à la rose, étaient assis à côté d'elle en ordre croissant d'âge et de stupidité. Chacun était de trois centimètres plus petit que son voisin de droite et les écarts étaient visibles depuis le fond. Les garçons faisaient de leur mieux pour garder les yeux ouverts ce matin-là. La veille ils étaient allés au bal à Skull. Ils étaient rentrés imbibés d'alcool, et n'avaient dormi que quelques heures avant d'être réveillés par leur père pour assister à la messe.

    Au bout de la rangée, sous une sculpture en bois marquant la dixième station du chemin de croix, était assise ma mère, dont le ventre frémissait de terreur en pensant à ce qui allait arriver. Elle osait à peine lever les yeux."

    Ce que j'en pense :

    Ce livre a souvent été comparé au « Monde selon Garp »… il ne faut quand même pas exagéré ! Le livre de John Boyne m’a paru trop long (et pas seulement à la fin !!). Je reconnais toutefois qu’il pourrait y avoir des points communs avec Irving et que l’auteur sait écrire, en particulier des dialogues pleins d’humour. Avec une centaine de pages de moins je crois que j’aurai mis une note de plus à ce roman irlandais.

    Les fureurs invisibles du cœur

    Les fureurs invisibles du cœur

     

     

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