• Les fantômes de Saint-Michel

    Les fantômes de Saint-Michel

    "Les fantômes de Saint-Michel" de Jake Lamar - Rivages

    Présentation de l'éditeur :

    Célèbre figure de la communauté afro-américaine de Paris, Marva Dobbs est l'exemple même de la réussite : son restaurant, le Soul Food Kitchen, ne désemplit pas, elle a épousé Loïc Rose, un avocat d'affaires apprécié des milieux politiques, et le couple a eu une fille, Naima, qui fait de brillantes études aux Etats-Unis.

    Quelle mouche a donc piqué Marva qui, à soixante ans passés, a eu un irrésistible coup de foudre pour son jeune cuisinier, Hassan Mekachera ? Cette liaison ne serait qu'une simple complication domestique si, un jour de la fin du mois d'août, Mekachera ne s'était pas volatilisé. Enlèvement ou fuite ? La police le soupçonne d'être impliqué dans l'attentat qui vient de ravager le siège du WORTHEE, un organisme culturel américain. Et voici que bientôt, Marva disparaît à son tour. Pour Naima, rentrée en toute hâte de New York, la vie bascule dans le cauchemar, surtout quand elle découvre la face cachée de ses parents.

    Dans ce deuxième roman parisien, Jake Lamar convoque certains des personnages de Rendez-vous dans le 18ème, mais aussi des fantômes de l'histoire. Plus précisément, ceux du quartier Saint-Michel, qui fut à plusieurs reprises le théâtre d'événements tragiques. Les Américains expatriés et les immigrés maghrébins côtoient des "espions" rescapés de la guerre froide dans ce polar enlevé et fantaisiste, à l'ironie parfois cruelle.

     

    Première page :

    "Marva Dobbs adorait la rentrée[1]. Le mot lui-même, et cette façon qu'avaient les Français de l'appliquer à la fin de l'été, la ravissaient — la rentrée*... ça évoquait des images de mission spatiale réintégrant l'atmosphère terrestre au terme d'un long voyage en apesanteur. Après l'euphorie d'un mois de farniente, tout le pays renouait avec les réalités quotidiennes. L'école, le boulot, la terre ferme. On renonçait à l'hédonisme estival pour revenir aux choses sérieuses. Officieusement, la date de la rentrée* était fixée au premier lundi de septembre, tout comme le Labor Day aux États-Unis, pays dont Marva avait émigré, quatre décennies plus tôt. Mais alors que les congés du Labor Day n'étaient qu'un long week-end, la rentrée constituait à elle seule une mini-saison de trois semaines, de la dernière semaine d'août à la mi-septembre. Et les Français n'hésitaient pas à se souhaiter une bonne rentrée* — bonne fin de vacances, autant dire... Marva avait toujours trouvé à cette période de l'année quelque chose de festif, le sentiment collectif qu'on avait assez rigolé et qu'il était grand temps de reprendre le collier."

    Ce que j'en pense :

    L'intrigue est un peu "poussive", l'action s'intensifie vers la fin. Le sujet est intéressant mais traité de façon superficielle. Le style est parfois un peu lourd, surtout avec toutes les expressions en italique "en français dans le texte". En résumé, un livre qui se lit jusqu'au bout et qui s'oublie vite.

    Les fantômes de Saint-Michel

     

     

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