• Là où la caravane passe

    Là où la caravane passe

    "Là où la caravane passe" de Céline Laurens - Albin Michel

    Présentation de l'éditeur :

    « C’était la coutume, quand il y avait un étranger qui arrivait, de l’emmener voir la Grande Dora qui savait toujours ce qu’il convenait de faire après l’avoir jaugé. »

    Chaque année, le 15 août, ils se réunissent pour le pèlerinage de Lourdes. Ils ? Une communauté d’irréductibles gitans, habitée par les légendes, le goût de l’ailleurs, l’appétit de vivre. On trouve parmi ces funambules de l’improbable Dora la Magnifique aux pouvoirs divinatoires qui veille sur le clan avec Amos, le père Genepi et sa compagne, Theresa la Harpie, mais encore Miguel, Livio, Sara, et puis l’Étranger qui, le temps d’un été, marquera à jamais les mémoires.
    Céline Laurens restitue avec un bonheur d’écrire jubilatoire cet univers rebelle aux normes, qui fascine et interroge toujours. Elle lui rend son mystère, son humanité, ses amours et ses tragédies. Mêlant réalisme et onirisme, ce premier roman révèle un contre-monde où vivre à l’excès, et jusqu’au vertige, ses passions.

    Première page :

    Je me rappelle cet été il y a un peu plus de vingt ans, c’était encore du temps de la Grande Dora. Il a débarqué des fougères longeant le champ qu’on nous avait alloué à Lourdes, à cette période de l’année où nous autres gitans « on apportait la pluie », comme disent les payou. À l’époque, je n’avais pas encore appris à débusquer les signes, je ne déchiffrais pas les indices de ce qui va se produire et dont la nature regorge pour qui sait l’écouter. Je n’avais pas encore nettement conscience de ce qui se cache derrière l’abord simple du vol d’un rapace, d’un silence soudain ou d’un éboulis de pierres. Le monde sous nos yeux, c’est comme une peinture où se mêlent les perspectives du passé, du présent et du futur, c’est tout mélangé comme les lignes d’amour, de vie et  de fortune sur une paume qui serait la Terre. Là où l’aveugle ne fait que constater l’irrémédiable, l’initié le renifle en amont et apprend à l’accepter. Cet été d’il y a un peu plus de vingt ans, j’aime le conter à mes enfants dévêtus des oripeaux d’une quelconque époque, pour que ça parle plus au cœur

    Ce que j'en pense :

    L’intrigue, assez mince, se faufile dans différentes histoires et récits. Certains de ces récits sont très oniriques et parfois assez délirants (mais dans le bon sens du terme). On découvre beaucoup de personnages qui ne manquent pas d’originalité. Tout cela aurait pu faire un excellent livre mais quelque chose cloche. C’est sans doute du à l’écriture qui parait parfois besogneuse et qui hésite entre un style proche de l’oralité et un style plus « littéraire ».

    Là où la caravane passe

     

     

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