• La chambre close

    La chambre close

    "La chambre close" de M Sjöwall et P Wahlöö
    traduction Philippe Bouquet - Payot Rivages/noir

    Présentation de l'éditeur :

    Une femme commet un braquage au cours duquel un homme est tué accidentellement. Dans le même temps, deux dangereux pilleurs de banques écument Stockholm, et mettent la police sur les dents. Martin Beck quant à lui, reprenant le travail après une longue convalescence, se heurte à une affaire bizarre : un vieil invalide nécessiteux est retrouvé mort dans une pièce sordide soigneusement fermée de l'intérieur. Il a une balle dans le ventre. La police veut conclure à un suicide, mais dans ce cas où est passé le pistolet ? Un pistolet qui, justement, semble avoir servi au braquage... A partir d'un classique mystère de chambre close se dessine progressivement une affaire complexe, à la résolution parfaitement amorale.

    Première page :

    "Au moment où elle sortit de la bouche de métro de Wollmar Yxkullsgatan, 14 heures sonnaient à l'église de Maria. Elle s'arrêta pour allumer une cigarette, avant de se diriger à grands pas vers la place de Mariatorget.

    La vibration de l'air, propageant le bruit des cloches, lui rappela les tristes dimanches de son enfance. Elle était née et avait grandi à quelques pâtés de maisons de cette église, où elle avait été baptisée et fait sa communion voilà près de douze ans. Tout ce dont elle se souvenait, ainsi que des cours de catéchisme, c'était d'avoir demandé au pasteur ce qu'avait voulu dire Strindberg lorsqu'il avait parlé du «soprano splénétique » des cloches de l'église de Maria, mais elle ne se rappelait pas ce qu'il lui avait répondu.

    Le soleil lui brûlait le dos et, après avoir traversé Sankt Paulsgatan, elle ralentit l'allure afin de ne pas être en sueur. Elle comprit soudain combien elle était nerveuse et regretta de ne pas avoir pris un calmant avant de partir de chez elle.

    Une fois arrivée au milieu de la place, elle trempa son mouchoir dans l'eau de la fontaine avant d'aller s'asseoir sur un banc, à l'ombre des arbres."

    Ce que j'en pense :

    Livre qui dénonce avec humour, et souvent avec virulence, le "modèle suédois" des années 70. Double intrigue assez bien menée souvent de façon caricaturale. Mais ce roman est loin de faire des étincelles.

    La chambre close

     

     

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