• L'enfant qui

    L'enfant qui

    "L'enfant qui" de Jeanne Benameur - actes sud

    Présentation de l'éditeur :

    Trois trajectoires, trois personnages mis en mouvement par la disparition d'une femme, à la fois énigme et clé. L'enfant marche dans la forêt, adossé à l'absence de sa mère. Il apprend peu à peu à porter son héritage de mystère et de liberté. Avec un chien pour guide, il découvre des lieux inconnus. A chaque lieu, une expérience nouvelle. Jusqu'à la maison de l'à-pic. Le père, menuisier du village, délaisse le chemin familier du Café à la maison vide. En quête d'une autre forme d'affranchissement, il cherche à délivrer son corps des rets du désir et de la mémoire. Et puis il y a la grand-mère, qui fait la tournée des fermes voisines, dont le parcours encercle et embrasse le passé comme les possibles. Porté par la puissance de l'imaginaire, L'Enfant qui raconte l'invention de soi, et se déploie, sensuel et concret, en osmose avec le paysage et les élans des corps, pour mieux tutoyer l'envol.

    Première page :

    "Dans ta tête d’enfant, il y a de brusques ciels clairs arrachés à une peine lente, basse, impénétrable. Ta mère a disparu. Elle avait beau ne jamais être complètement là, c’est à son odeur, à sa chaleur, à ses mains silencieuses que tu prenais appui pour sentir que tu existais vraiment. Maintenant tu te tiens comme tu peux. Sur une crête. D’un côté, les cris du père. De l’autre, le silence. Abrupt. Toute ta vie désormais au bord de quelque chose qui n’a pas de nom. Dans le monde, ta place s’est réduite. Est-ce qu’elle va s’amenuiser encore? Faudra-t-il pour y tenir que tu te réduises juste à un point? À un trait? Tu ne connais pas encore les peintures des maîtres chinois, l’encre déposée par le pinceau, à peine une trace, et le vide. Si tu les connaissais, tu sau - rais que maintenant, c’est toi. Mais il y a ton corps. Même si tu t’apprends à respirer en laissant le moins d’air possible entrer entre tes côtes. Tous tes os sont là…."

    Ce que j'en pense :

    J’aime beaucoup les livres de Jeanne Benameur mais pour celui-ci je suis un peu réservé. L’écriture est toujours aussi magnifique mais elle ne me touche pas vraiment… comme si la forme prenait le pas sur le fond, l’impression de lire presque du Bobin sans beaucoup d’émotion. Et pourtant les premières pages m’avaient mis en bel appétit !

    L'enfant qui

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