• Ils ont tous raison

    Ils ont tous raison

    "Ils ont tous raison" - Paolo Sorrentino
    Traduction françoise Brun - Albin Michel

    Présentation de l'éditeur :

    Tony Pagoda, chanteur de charme, a traversé la scène d’une Italie florissante. De Naples à Capri, il a connu la gloire, l’argent, les femmes. Aussi, lorsque la scène évolue, il comprend que le moment est venu de changer de cap. À l’occasion d’une brève tournée au Brésil, il décide d’y rester. Mais après dix-huit ans d’un exil moite au fin fond de l’Amazonie, un puissant chef d’entreprise reconverti dans la politique lui offre un pont d’or pour qu’il se produise à nouveau en Italie. Tony Pagoda découvre alors un pays natal qu’il ne reconnaît plus, une Italie vulgaire et stupide où l’argent est roi...

    Avec ce premier roman baroque et visionnaire, Paolo Sorrentino fait une entrée remarquée en littérature. Dans ce voyage au bout de l’Italie, son héros Tony Pagoda, chanteur cocaïnomane à la fois tonitruant et désabusé, futile et grave, exprime, avec un humour ravageur, le déclin moral d’un pays et de l’humanité. Salué par une critique unanime et figurant dans la dernière sélection du prix Strega, Ils ont tous raison (publié en 2010 chez Feltrinelli) est devenu un véritable phénomène d’édition en Italie.

    Première page :

    "Au fond, toute cette histoire a commencé parce qu'un type, hélas, avait du talent. Moi.

    Qu'ajouter à ça ? Pendant un bon bout de temps, le type se dit : ah ouais, super. Super quoi ? Super mon cul. Et j'arrêterais là, fermez le ban, s'il n'y avait pas cette vanité malsaine qui galope en moi, plus vite que moi.

    J'aimerais être limpide, mais ça n'avancerait à rien.

    Trois hoquets, et ces toutes petites perles de sueur froide et jaunasse qui caressent mon front bas, le mien à moi, Tony Pagoda alias Tony P., quarante-quatre années bien chargées, bien féroces au compteur, mais inutile de les compter, elles se comptent bien toutes seules. Si on avait le choix, on aimerait autant rester jeune, c'est pas simple de vieillir."

    Ce que j'en pense :

    Roman foisonnant, beaucoup de rythme, souvent gouailleur, parfois cynique. Tous les chapitres n'ont malheureusement pas la même force.

     

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