• Il ne fait jamais noir en ville.

    Il ne fait jamais noir en ville.

    "Il ne fait jamais noir en ville" de Marie-Sabine Roger - Babel

    Présentation del'éditeur :

    Une employée effacée qui ose soudain tenir tête à sa chef de service à la suite de l’adoption imprévue d’un chaton abandonné ; une écrivaine en panne d’inspiration préoccupée par son voisin de palier un brin inquiétant ; un homme qui n’aime pas les lundis matin ; un père Noël à moto ; une femme venue dire adieu et une autre qui quitte la maison à la campagne dans laquelle elle a vécu soixante-cinq ans pour aller s’installer en ville... Les dix nouvelles qui composent ce recueil mettent en scène des personnages qui, tous, sont affectés par un événement d’apparence anodine, mais qui va bouleverser leur vie. Où Marie-Sabine Roger confirme, après Les Encombrants et La Théorie du chien perché, sa maîtrise de la forme courte, et où l’on retrouve sa manière tour à tour tendre, grinçante et décalée de croquer les petits riens de la vie qui nous façonnent et nous transforment.

    Première page :

    "La loi de Murphy

    Le jour où j'ai trouvé Moïse, comment j'aurais pu deviner ? Ce qui arriverait, je veux dire.
    Je marchais dans la rue. Je revenais de mon travail en remontant le boulevard Edison.
    Déjà, il faut vous dire que je n'aurais pas dû passer par là. Parce que, normalement, le boulevard, ça rallonge. Seulement je devais rapporter un dvd chez le loueur.
    C'est une digression, peut-être. Il n'empêche, on ne sait jamais ce qui va être important ou pas, lorsqu'on veut raconter une histoire. J'ai du mal à être imprécise. Surtout pour les histoires vraies. Je préfère donc ajouter : il pleuvait.
    Pleuvoir, ça ne vous donnera peut-être pas une idée du temps qu'il faisait ce soir-là.
    Pleuvoir, c'est vague. C'est humide, mais vague.
    Des trombes d'eau, il y avait.
    Et évidemment, ça tombait le jour où j'avais un DVD à rendre.
    Le jour où j'étais allée chez la coiffeuse entre midi et deux. Où j'avais mes sandales en cuir et mon pantalon blanc."

    Ce que j'en pense :

    L'auteure sait nous entraîner à chaque nouvelle dans un monde différent. Elle fait exister admirablement ses personnages souvent malmenés par la vie. C'est gris, un peu triste, parfois grinçant mais il y a aussi quelques éclats de bonheur simple.

    Il ne fait jamais noir en ville.

    Il ne fait jamais noir en ville.Il ne fait jamais noir en ville.

     

     

    __________


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :