• Eau dormante

    Eau dormante

    "Eau dormante" de John Harvey - Rivages/Noir

    Présentation de l'éditeur :

    Et à l’instant où Milt Jackson lève une mailloche à hauteur d’épaule pour frapper la première note, le biper attaché à la poche intérieure de l’inspecteur lance comme une intrusion son insistante sonnerie. Charlie Resnick n’assistera pas au concert. Le cadavre d’une jeune femme vient d’être retrouvé dans le canal. Rien ne permet de l’identifier. Elle restera la « noyée fantôme », un dossier en souffrance. Pourtant Resnick a bientôt des raisons de s’inquiéter pour une autre femme : Jane Peterson, une amie de sa compagne Hannah, a disparu. Jane est l’épouse d’un dentiste renommé et cultivé, d’une brutalité insoupçonnée, qui la persécute et la frappe. A mesure que Resnick cerne la vérité sur cette disparition, sa propre relation avec Hannah résonne comme un écho à son enquête, placée sous le signe des difficiles rapports entre hommes et femmes.

    Première page :

    "C’était le soir où Milt Jackson était venu à Nottingham : Milt Jackson qui, pendant plus de vingt ans, avait appartenu à l’une des plus célèbres formations de jazz du monde, le Modem Jazz Quartet ; qui était entré en studio le 24 décembre 1954, en compagnie de Miles Davis et Thelonious Monk, pour enregistrer l’un des morceaux préférés de Resnick, Bag’s Groove ; ce même Milt Jackson qui se tenait à présent derrière son vibraphone sur la scène de la Salle 2 du Centre culturel Broadway, invité avec son nouveau quartet dans le cadre du Festival du Film et du Jazz organisé par le Centre ; Milt, bel homme élégant dans son costume gris sombre, un mouchoir noir plié en pointe dépassant de sa poche de poitrine, cravate à fleurs, une large alliance à son annulaire reflétant la lumière alors qu’il tend la main pour saisir les mailloches jaunes posées sur son instrument ; Milton « Bags » Jackson, né à Detroit, Michigan, le premier de l’an 1923, et dont l’allure ne laisse en rien deviner ses soixante-treize ans, qui se tourne à présent pour adresser un signe de tête au jeune pianiste – jeune, relativement. Dans l’auditorium bondé, le public, dont Resnick fait partie, retient son souffle. Et à l’instant où Milt Jackson lève une mailloche à hauteur d’épaule pour frapper la première note, le biper attaché à la poche intérieure de l’inspecteur lance comme une intrusion son insistante sonnerie."

    Ce que j'en pense :

    On retrouve dans ce neuvième épisode de la série des Ressnik les personnages devenus familiers. C'est une lecture "tranquille" avec un inspecteur tolérant, chargé d'humanité. 

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