• Comment vivre sans lui ?

    Comment vivre sans lui ?

     "Comment vivre sans lui ?" de Franz Bartelt - Gallimard

    Présentation de l'éditeur :

    Un célèbre rhumatologue reconverti dans la chanson entraîne avec lui dans la mort le monde de ses admirateurs ; un couple occupe ses week-ends à courir les vide-greniers pour se reposer de sa semaine d’adultères multiples ; un artiste dont le talent consiste à changer de pseudonyme tous les quatre matins est pris à son propre piège… Ces treize nouvelles, aussi réjouissantes qu’inattendues, divaguent autour du couple, de la mort et de Dieu. L’auteur dévoile un petit monde d’hommes et de femmes ordinaires confrontés à l’absurdité de leurs vies, de leurs mœurs, de leurs caractères, et s’ingénie malicieusement à les faire trébucher ou chuter. 
    On retrouve ici le style inimitable, l’humour absurde et noir, la loufoquerie, l’esprit anarchiste et déjanté de Franz Bartelt.

    Première page :

    "Tout le monde, absolument tout le monde, ou à peu près, aimait Kevin Push, l’illustre rhumatologue reconverti dans la chanson humanitaire de variété. Un samedi matin, vers les onze heures, sa camériste, Mlle Olga Lantichet, le découvrit nu et d’un bleu assez marbré, au milieu de son lit aux moulures authentiquement baroques, aussi mort qu’on peut l’être quand on est mort depuis plusieurs heures. La main sur la poitrine, la boule dans la gorge, Olga Lantichet ne supporta pas l’idée de continuer à vivre dans un monde privé de l’immense et vivifiante présence de Kevin Push, son employeur, son maître, son dieu. Elle perdit connaissance. Son cœur cessa de battre. Néanmoins, elle mourut heureuse, sur l’idée qu’elle rejoignait son idole au paradis des idoles, à la droite du divin timonier, sous les palmes des anges et dans le fumet de la barbe bouclée des prophètes.

    Inquiet de ne plus entendre de bruit à l’étage, le majordome, Mr James Brookfied, qui était anglais, comme il se doit quand on a du style et de l’accent, monta aux renseignements et, découvrant le triste spectacle qui s’offrait à son regard…"

    Ce que j'en pense :

    C'est loin d'être le meilleur livre de Bartelt. Sur les treize nouvelles je n'ai vraiment apprécié que les trois premières. Ensuite tout cela parait long, même si au début de chacune d'elles on se dit "tiens, celle-ci pourrait être pas mal", mais on finit par s'y ennuyer… C'est bien la première fois que cela m'arrive avec cet auteur.

    Comment vivre sans lui ?

     

     

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