• Code rouge à Belle-Ile

    Code rouge à Belle-Ile

    "Code rouge à Belle-Ile" de Jean Vigne
    Liv'éditions

    Présentation de l'éditeur :

    Un homme est retrouvé mort sur une plage de Belle-Île-en-Mer par une joggeuse. Les gendarmes concluent aussitôt à une banale noyade, mais l’enquête se complique quand un deuxième corps est découvert. Fait troublant, non seulement les défunts se ressemblent comme deux gouttes d’eau, mais ils portent le même nom : Mathieu Pondeix. Jumeaux, sosies ou clones ? La théorie de l’accident est aussitôt rejetée. Il est certain que la mort ne frappe pas au hasard sur cette île bretonne légendaire. Accompagné de sa charmante coéquipière Christelle Boyer, le major Georges Desgneau va tenter de percer ce nouveau mystère au risque de croiser, lui aussi, la route de l’Ankou…

    Extrait :

    "Un brigadier à l'allure de jeune premier et au teint bronzé le salue respectueusement, avant d'enchaîner d'un flot de paroles trop rapides :

    -    On a retrouvé le mort sur la plage, voilà plus de deux heures. Nous ne l'avons pas touché, hormis le légiste, bien entendu.

    -    Le mort, répète le major, la mine blafarde.

    De vieux souvenirs remontent en lui. L'histoire de cadavres qui ne cessaient de s'accumuler sur les plages de Belle Île en Mer, pour mieux disparaître. L'un d'eux s'était même envolé de la morgue. Il était là, sagement enfermé dans son tiroir métallique et pouf... quelques heures plus tard, il avait pris ses cliques et ses claques, pour aller vaquer à on ne sait quelle affaire. Une aventure folle que Georges croyait à jamais disparue, balayée par les vagues du temps. Eh bien non, voilà de nouveau un mort sur l'une des plages de Belle-île, un an tout juste après cette foutue affaire... de quoi perdre son sang-froid, tout de même.

    -  Qui a découvert le cadavre ?

    Le brigadier, sourire Colgate aux lèvres, pointe du menton un coin de plage où, entre deux dunes, une jeune fille essaye de retrouver des couleurs. À ses côtés, une métisse de toute beauté tente de la rassurer, tâche ardue vu les circonstances. Pour dire vrai, Georges s'intéresse peu au témoin, préférant de loin la poitrine ma foi fort généreuse de sa collègue. L'homme aimerait bien s'y perdre, visiter le canyon vertigineux niché entre les deux monts dont l'escalade paraît prometteuse...

    La gendarmette découvre le regard en coin de son supérieur, ouvre une bouche surprise, fronce les sourcils. Aussitôt, Georges se raidit, rougit comme après une bonne cuite, détourne les yeux vers le lointain. Les nuages s'amoncellent au large, un grain est à craindre dans les prochaines heures et dans un délai plus court s'il continue à mater la belle, au lieu de s'occuper de ce satané cadavre. "

    Ce que j'en pense :

    Je ne sais pas ce que fait ce livre dans une sélection "polar" d'une bibliothèque départementale (car, heureusement je ne l'ai pas acheté!). Il faut lire l'extrait pour avoir une idée du style de l'auteur. L'écriture voudrait être humoristique mais cela devient très lourd, en particulier avec les allusions incessantes à la poitrine de la gendarmette ! N'est pas Jean Bernard Pouy qui veut !

      

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