• "La vengeance de la pelouse" de Richard Brautigan - Christian Bourgois

    Présentation de l'éditeur :

    " J'ai examiné des petits bouts de mon enfance. Ce sont des morceaux d'une vie lointaine qui n'ont ni forme ni sens. Des choses qui se sont produites comme des poussières. " Quand ce recueil a paru aux États-Unis, Brautigan avait à peine plus de trente-cinq ans, parvenu " à mi-chemin ", au lieu et temps des bilans, peut-être, et des nostalgies. Aucun autre livre de Brautigan n'est aussi chargé du lyrisme des souvenirs d'enfance, ni aussi marqué de cette sereine fraîcheur, exempte de toute complaisance, dont il est toujours tant loué. Ces soixante-deux courts textes, qu'on hésite à appeler nouvelles, sont autant de petites victoires sur les ruses du sort et du temps, et sur soi-même, une succession d'instants privilégiés où l'étrange impassibilité du conteur réalise l'alliance tranquille du malheur et de la blague, jusqu'à ce que telle révélation finale, en forme d'envoi, dissipe l'apparente légèreté du rien, une manière de réconciliation, enfin, avec ses propres amertumes, avec une société américaine en échec, avec l'absurde et le dérisoire de l'univers. M.-C. A., 1984

    Extrait (une nouvelle!): 

    L'effet Scarlatti

    - Ce n’est pas facile de vivre dans un studio à San José avec un homme qui apprend à jouer du violon.

    C’est ce qu’elle a dit aux policiers, en leur tendant le revolver vide.

    Ce que j'en pense :

    Mélange de nouvelles (très courtes) et de souvenirs dans un style rempli d'humour et de poésie. C'est du quotidien, du banal mais avec  ce décalage qui fait la force des livres de Brautigan. Évidemment, tous les textes ne se valent pas mais la plupart sont de véritables pépites.

    La vengeance de la pelouse

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  • Trois jours avec Norman Jail" de Éric Fottorino - Gallimard

    Présentation de l'éditeur :

    Qui est vraiment Norman Jail ? Quand Clara pousse la porte de sa maison du bord de mer, au printemps de l’an 2000, elle veut comprendre pourquoi ce mystérieux écrivain est resté l’homme d’un seul roman, Qui se souviendra de nous?, paru l’année de ses vingt ans en pleine Occupation. Étudiante en littérature, la jeune femme découvre peu à peu que derrière le pseudonyme de Norman Jail se cache un maître de l’illusion dévoré par la rage d’écrire, auteur de nombreux manuscrits inédits sous les noms d’Alkin Shapirov, de José Manuel Ortega ou de Jean-François Purcell. Norman Jail ne dit pas forcément la vérité. Le secret de cet homme fascinant est à rechercher dans les plis de la fiction. Trois jours avec Norman Jail est un roman brillant, jubilatoire, en même temps qu’une réflexion passionnante sur la force et la magie de l’écriture.

    Première page :

    "Il m’attendait chez lui, au fond d’une pièce bien fraîche, la porte-fenêtre grande ouverte sur un jardin fleuri. C’était le printemps. Au loin palpitait la mer. Une peau scintillante et bleue que le vent fripait. De lourdes grappes de glycine caressaient la pierre d’un perron. Des hampes de lilas s’élevaient vers le ciel avec une légèreté de mousseline. Il était français mais portait ce nom américain qui sonnait comme un tour d’écrou, Norman Jail. Il n’avait publié qu’un seul roman, l’année de ses vingt ans, juste avant la guerre. La majorité était alors fixée à vingt et un ans. Il tenait à devenir, avait-il prétendu, un écrivain mineur. C’était un roman curieux, foutraque et brouillon comme on peut l’être à cet âge, empli de promesses qui n’avaient jamais éclos. On ne le trouvait plus dans le commerce, pas même chez les bouquinistes. « Livre épuisé », indiquaient les catalogues et les sites spécialisés quand on tapait « Qui se souviendra de nous ? » L’absence de toute autre parution laissait croire que l’auteur s’était épuisé plus encore que son livre. Le reste de sa vie, Norman Jail l’avait passé à noircir des milliers de pages, n’en publiant aucune."

    Ce que j'en pense :

    Livre à tiroirs, mise en abîme (sans le vertige), série de pirouettes (convenues) autour du réel et de la fiction, essai (non transformé) sur l'écriture ? C'est un peu tout cela. Contrairement aux critiques de la sphère médiatico-littéraire, je ne considère que ce livre est un grand livre, . Certes la construction est habile mais il faut reconnaître que l'on peut s'y ennuyer pendant une bonne moitié (et même les ¾) de la lecture.

     

     

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  • Le chant de la Tamassee

    "Le chant de la Tamassee" de Ron Rash - Seuil

    Présentation de l'éditeur :

    La Tamassee, protégée par le Wild and Scenic Rivers Act, dessine une frontière entre la Caroline du Sud et la Géorgie. Ruth Kowalsky, 12 ans, venue pique-niquer en famille sur sa rive, fait le pari de poser un pied dans chaque État et se noie. Les plongeurs du cru ne parviennent pas à dégager son corps, coincé sous un rocher à proximité d’une chute. Inconscient des dangers encourus, son père décide de faire installer un barrage amovible qui permettra de détourner le cours de l’eau. Les environnementalistes locaux s’y opposent : l’opération perturbera l’état naturel de leur rivière, qui bénéficie du label « sauvage ». Les deux camps s'affrontent violemment tandis que le cirque médiatique se déchaîne de répugnante manière et que des enjeux plus importants que la digne sépulture d'une enfant apparaissent…

    Le Chant de la Tamassee, deuxième roman de Ron Rash ? publié aux États-Unis avant Le Monde à l’endroit ?, est le plus représentatif de l’engagement de l’auteur pour la protection de l’environnement. Tout en décrivant un drame humain déchirant, il y rend hommage à ses références avouées, Peter Matthiessen et Edward Abbey.

    Première page :

    "Elle descend le chemin qui longe la rivière, laissant derrière elle ses parents et son petit frère toujours autour du pique-nique. Elle a douze ans et ce sont les vacances de Pâques. Son père a pris un congé, ils ont suivi vers le sud la chaîne des Appalaches, premier arrêt à Gatlinburg, puis les Great Smoky Mountains et enfin cette rivière. Elle trouve un coin au- dessus d’une chute où l’eau semble calme et peu profonde. La Tamassee forme une frontière entre la Caroline du Sud et la Géorgie et la fillette veut patauger jusqu’au milieu et mettre un pied en Caroline et l’autre en Géorgie pour pouvoir, de retour dans le Minnesota, raconter à ses amies qu’elle s’est trouvée dans deux États à la fois. Elle envoie valser ses sandales et s’avance, l’eau beaucoup plus froide qu’elle ne l’avait imaginé, et rapidement plus profonde, atteignant ses rotules, jaillissant sous la surface lisse. Elle frissonne. À cinquante mètres en aval, une haute falaise de granite se dresse vers le ciel pour plonger dans l’ombre cette partie du cours d’eau. La fillette jette un coup d’œil derrière elle, à ses parents et à son frère assis sur la couverture. Il fait plus chaud là- bas, ils sont en plein soleil. Elle songe à y retourner mais elle est maintenant à mi- chemin. Elle fait un pas et l’eau monte plus haut sur ses genoux. Quatre pas de plus, se dit- elle. Seulement quatre pas et je repars dans l’autre sens. Elle fait encore un pas et le fond sur lequel elle tente de poser le pied n’est plus là, elle est poussée vers l’aval, elle ne panique pas, car elle est bonne nageuse…"

    Ce que j'en pense :

    L'auteur sait nous faire pénétrer au cœur de la nature, et particulièrement lorsqu'il s'agit de vallée et de rivière plutôt sauvage et dangereuse. Ce roman est un très bel hymne à la nature où les personnages sont tous en quête d'une rédemption mais je lui trouve moins de force qu'un autre de ses livres : "Une terre d'ombre".

    Le chant de la Tamassee

    Le chant de la TamasseeLe chant de la Tamassee

     

     

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  • Soeurs

    "Soeurs" de Gérard Levoyer - La Fontaine éditions

    Présentation de l'éditeur :

    On ne choisit pas sa famille, on la subit. Et si l'on ne veut pas la subir, on s'en va. C'est ce qu'Annette a fait un jour : elle a claqué la porte de la demeure familiale et elle est partie vivre sa vie comme elle la voulait. Mais lorsqu'une mère meurt, il faut bien revenir. Et Annette revient assister aux dernières secondes de vie de sa mère et retrouver, par la même occasion, Pauline, sa sœur qu'elle n'a jamais revue depuis son départ. Difficile de renouer un dialogue dans ces conditions.
    En quelques petits jours partagés dans la vieille demeure de province, Annette et Pauline vont se réapprendre, se redécouvrir, renouer des liens si fortement dénoués, se regarder, s'apaiser.

    Extrait :

    Annette :

    Tu as remarqué comme ils ont choisi nos prénoms ? Le tien, joli comme tout, pour la jolie jeune femme, et le mien moche, très moche, pour le vilain petit canard.

    Pauline :

    Il n'est pas moche, ton prénom. Annette :

    Annette. {elle exagère la prononciation.) Annnnnette ! Si tu écoutes bien, la première syllabe surtout, dans le mien tu entends âne et dans le tien beau.

    Pauline :

    Beau?

    Annette :

    Presque. Pau, beau, ça sonne pareil. Moi c'est âne. Deux poids deux mesures.

    Pauline :

    La plupart du temps, un prénom se choisit avant la naissance alors tu ne peux rien en déduire.

    Annette

    Si, j'en déduis que même avant la naissance ils te préféraient à moi.

    Ce que j'en pense :

    Pièce vue lors du dernier festival des Arlequins à Cholet. Grande justesse des mots et merveilleuse interprétation des actrices. Les dialogues sont percutants. On rit et on pleure (un peu). C'est une pièce qui a certainement plus de force dans des lieux plus intimes que la grande scène du théâtre de Cholet.

    Soeurs

    SoeursSoeurs

     

     

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  • la pluie ne change rien au désir

    "La pluie ne change rien au désir" de véronique Olmi - le livre de poche

    Présentation de l'éditeur :

     Elle entendit la porte de la salle de bains s'ouvrir, releva la tête, il était nu encore, le sexe abandonné, sexe mort de statue, il s'approcha d'elle, elle remarqua qu'il ne se coupait pas les ongles des pieds, des griffes pour son corps protégé, ses poils mélange de sueur de sel et d'acidité, elle se souvenait elle l'avait en elle gravée dans sa mémoire et à l'empreinte de ses doigts, son odeur d'homme vivant, l'odeur de sa peau dans le travail des heures, sa sueur d'homme depuis le matin avec, dans cet instant, dans cet hôtel, un peu de son goût à elle, un peu de son parfum et de sa peur, sans le savoir déjà leur odeur l'une contre l'autre pour brouiller les pistes de l'habitude et du temps. V. O.

    Première page :

    "Il était venu au rendez-vous. Place Saint Sulpice ce 18 août. Place Saint Sulpice à 13 heures sous un ciel d'orage. Il était arrivé après elle. En boitant. C'est cela que tout de suite elle avait remarqué. Un homme droit. Un homme fort. Dans une chemise bleue un pantalon blanc.

    Qui boitait.

    Et ne pouvait le cacher.

     Ils ne s'étaient pas revus depuis cinq ans. C'est ce qu'elle croyait. Mais lui, lui rappela. Toutes les fois où ils s'étaient croisés. Où ils s'étaient parlé. Des rencontres brèves. Des soirées. Amis communs et brouhahas discrets. Elle, n'avait rien retenu. De lui. Elle pensait qu'il mentait. Qu'il inventait ces rencontres. Pour jouer. La faire sourire d'une coïncidence ou d'un hasard. Alors il lui dit. Exactement. Les lieux. Les noms des hôtes. Les paroles qu'ils avaient échangées. Mais cela aussi elle l'avait oublié. Alors il lui dit."

    Ce que j'en pense :

    Roman intime et charnel. L'écriture de l'auteure suit le cheminement de ce couple, parfois dans le questionnement ou le doute et parfois dans le désir, la passion et l'abandon.

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  • Privée

    "Privée" de Véronique Olmi - Babel

    Présentation de l'éditeur :

    "Le métro, lui, s'en fout. Il charrie. Des gens. Assis. Debout. Toujours les mêmes.
    Il charrie en bas, en creux, plus profond que la mer ; charrie le mensonge de destinations aux noms de châteaux et de plaines, charrie des détresses souterraines et des suicides différés. Et ses portes s'ouvrent et se ferment devant la misère qui piétine dans ses souliers fendus - s'ouvrent et se ferment au signal sonore, râle malade qui s'échappe de sa bouche comme un dernier baiser..."
    C'est avec une concision remarquable que Véronique Olmi aborde à travers ce recueil de nouvelles le douloureux de la vie quotidienne, mais sa générosité et sa sensibilité sont assez fortes pour donner à ses personnages une luminosité incomparable.

    Première page :

    "La salle de classe était sans couleur et sans lumière, ses murs étaient hauts, ses fenêtres petites et rarement ouvertes, sa seule fantaisie était des signes idiots gravés dans le bois : une désobéissance furtive sur les pupitres.

    Les enfants de la classe étaient vieux, il n'y avait rien de neuf à attendre d'eux, on les avait posés là pour les décrasser car ils ignoraient l'orthographe, abîmaient les poètes, cassaient les craies et chantaient faux, bref, ils étaient boudinés d'ignorance et de mauvaises manières. De temps à autre on leur collait leurs propres chewing-gums dans les cheveux, on frappait sur leurs doigts tendus, on les laissait debout pendant des heures mais cela n'y faisait rien, ils demeuraient stupides et arriérés. Un matin, pour rehausser leur conscience et leur âme, l'institutrice scotcha sur le mur une reproduction de La Joconde qu'elle avait trouvée dans un journal de télévision et qui correspondait à un jeu fléché. "Vous pouvez approcher", dit-elle aux abrutis qui attendaient les bras croisés comme si la culture allait leur tomber toute crue dans le bec."

    Ce que j'en pense :

    Ces nouvelles, à partir de petits faits très ordinaires, sont ironiques et souvent grinçantes. Le style est tranchant, comme c'est le cas dans la plupart des livres de l'auteure. Toutes les nouvelles n'ont pas la même force et lorsqu'on referme le livre on se sent un peu frustré, on attendait plus de puissance.

    Privée

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  • Mémoires sauvés du vent

    "Mémoires sauvés du vent" de Richard Brautigan - 10/18

    Présentation de l'éditeur :

    Il suffit parfois d'une bourrasque pour retrouver la trace du passé. Et redevenir soi-même cet enfant marginal de la Grande Dépression, occupé, tennis aux pieds, à pêcher des truites d'Amérique en étrange compagnie... Ré-enchantant un à un les souvenirs comme des cartes postales, Brautigan sauve toute la puissance, douce ou tragique, du monde vécu. "Découvrir sur une table de librairie un livre de Brautigan qu'on n'a pas lu, quand on aime Brautigan (et quand on aime Brautigan, ce n'est jamais vaguement), c'est toujours du grand amour. " Philippe Djian

    Première page :

    "J'ignorais, cet après-midi-là, que la terre attendît de se changer à nouveau en tombe quelques brèves journées plus tard. Dommage que je n'aie pu arrêter la balle dans sa course et la remettre dans le canon de la 22 long rifle pour qu'elle en reparcoure en sens inverse la spirale, réintègre le chargeur et se resolidarise avec la douille, se conduise enfin comme si on ne l'avait jamais tirée ni même chargée dans la carabine.

    Je voudrais bien que cette balle rejoigne dans sa boîte ses quarante-neuf autres frères et sœurs de balles, que la boîte soit de nouveau en sécurité sur l'étagère de l'armurerie, et m'être contenté de passer devant la boutique en cet après-midi pluvieux de février sans jamais y pénétrer.

    Je voudrais bien avoir eu envie d'un hamburger au lieu de balles. Il y avait un restaurant tout à côté de l'armurerie. On y faisait de très bons hamburgers, mais je n'avais pas faim."

    Ce que j'en pense :

    Brautigan joue avec le temps, ses souvenirs se mêlent et tournent autour d'un fait tragique que l'on sent comme une fêlure tout au long du livre. On rit et on pleure, on est surpris par des personnages étranges, c'est ironique, poétique mais avec une certaine tristesse. Pour profiter pleinement de ce livre il faut accepter de se faire "balader" à travers l'écriture de l'auteur.

    Mémoires sauvés du vent

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  • Manifeste pour la librairie ... et les lecteurs

    "Manifeste pour la librairie... et les lecteurs" de Denis Mollat et ses invités - Autrement

    Présentation de l'éditeur :

    Une librairie n'est pas seulement un lieu d'échange et de partage, c'est aussi une histoire, une entreprise avec ses contraintes et ses exigences, un réseau d'hommes et de femmes passionnés.
    Denis Mollat célèbre la formidable aventure d'une librairie fondée par son arrière-grand-père et devenue aujourd'hui la plus grande librairie indépendante de France.
    Autour de lui, huit personnalités racontent la fragilité, la poésie, les plaisirs de ce monde magique et familier.
    « Ce Manifeste témoigne de ma confiance en l'avenir de la librairie, et d'une conviction : le bonheur de lire est une passion que nous serons toujours nombreux à partager. »

    Extrait :

    "L'endroit sentait le vieux papier et le parquet ciré. Deux dames aux cheveux mauves siégeaient dans une première pièce aux murs vert pâle, derrière un grand bureau impeccablement rangé - deux tampons, deux pots à crayons, un rouleau de scotch, une agrafeuse, deux petites piles de cartes bristol qua­drillées sur lesquelles elles inscrivaient au stylo à bille la date de retour du livre avant de les glisser dans une pochette collée à l'intérieur de la couverture rigide. Quelle que fût l'heure où j'arrivais, elles étaient là, aimables et papotantes, et leurs troncs semblaient posés sur les sous-mains de cuir. Dans la pièce attenante, beaucoup plus vaste (vaste à mes yeux d'en­fant, du moins : elle prenait les proportions d'un de ces temples égyptiens dont j'avais lu la description dans un volume de la collection « Rouge et Or », alors qu'en réalité elle ne dépassait pas les dimensions du petit appartement où vivait ma famille. J'y suis retourné des années plus tard, à l'occasion de la parution d'un de mes livres. Les deux dames n'étaient plus là, l'endroit m'a paru minuscule), s'alignaient les rayonnages en bois sombre.

    Extrait de l'article de Jean Marie Laclavetine (Un billet pour le paradis)

    Ce que j'en pense :

    C'est plutôt inégal. Le texte de Denis Mollat est une pub pour sa librairie mais il est relativement intéressant. Certains articles sont excellents, comme ceux de J M Laclavetine, de J P Toussaint ou de Josyane Savigneau. D'autres ont beaucoup moins d'intérêt et le texte de Michel Onfray frise le ridicule.

    Manifeste pour la librairie ... et les lecteurs

     

     

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