• Madame Diogène

    "Madame Diogène" de Aurélien Delsaux - Albin Michel

    Présentation de l'éditeur :

    Madame Diogène ne vit pas dans un tonneau mais dans un appartement transformé en terrier. Elle y a accumulé au fil du temps des tombereaux d’immondices dont les remugles ont alerté les voisins. Elle n’en a cure, elle règne sur son domaine, observe le monde de sa fenêtre, en guette l’effondrement et le chaos. Elle sait qu’autre chose se prépare.
    Plongée vertigineuse dans la folie, analyse minutieuse de la solitude radicale, ce premier roman d’Aurélien Delsaux explore avec une force et une maîtrise étonnantes un territoire aussi hallucinant qu’insoupçonné.

    Première page :

    "- Ouvrez maintenant, soyez raisonnable. Ouvrez !

    On frappe et on gueule à sa porte, elle a ouvert un œil, le jour entre dedans et, par de maigres interstices, inonde de blanc jusqu'à son terrier. Je sais que vous êtes là : ouvrez !

    La rumeur des voitures qui monte du boulevard lui parvient, assourdie, comme un bourdonnement de guêpes que les coups, incessants, ponctuent. Parfois, elle parvient à entendre le Gros maugréer, la traitant de vieille charogne, de vieille teigne ;

    Tu vas ouvrir, vieille teigne ! grogne-t-il sans cesser de tambouriner.

    C'est presque devenu quotidien. Il tape, commençant quand il fait encore nuit, d'abord des coups secs, serrés, puis de plus en plus fort, du poing, du pied, il cogne et cogne encore. Il se dit qu'elle va avoir la trouille, il fait trembler toutes les cloisons, il se dit qu'elle n'a pas le choix."

    Ce que j'en pense :

    C'est un huis clos assez oppressant, étouffant. L'auteur décrit avec froideur et précision ce personnage qui plonge dans la folie mais réussit à nous le rendre presque sympathique. Ce roman ne peut pas laisser indifférent.

    Madame Diogène

    Madame Diogène

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  • Lysistrata, Faisons la grève du sexe

    "Lysistrata, faisons la grève du sexe" de Aristophane - Mille et une nuits

    Présentation de l'éditeur :

    Faisons la grève du sexe ! Tel est le mot d'ordre auquel Lysistrata entend rallier les Athéniennes et ses amies de l'autre cité en guerre. Allumant le feu du désir, puis le repoussant chez leurs maris, elles espèrent ramener la paix, et les hommes au foyer... Avec cet argument politique échevelé et profond, Aristophane donne au Ve siècle avant J.-C. une des comédies les plus audacieuses et irrésistibles.

    Extrait :

    "LAMPITO. - Par les déesses, il est bien difficile pour des femmes de dormir toutes seules. Il faut pourtant s'y résoudre ; car la paix doit passer avant tout.
    LYSISTRATA. - O la plus chérie des femmes, et la seule digne de ce nom !
    MYRRHINE. - Si, ce qu'à Dieu ne plaise, nous nous abstenions rigoureusement de ce que tu dis, en aurions-nous plus tôt la paix ?
    LYSISTRATA. - Beaucoup plus tôt, par les déesses! Si nous nous tenions chez nous, bien fardées, bien épilées, sans autre vêtement qu'une tunique fine et transparente, quelle impression feraient nos attraits ? Et si alors nous résistions aux instances des hommes, ils feraient bientôt la paix, j'en suis certaine.
    LAMPITO. - En effet, Ménélas, quand il vit la gorge nue d'Hélène, jeta son épée
    MYRRHINE. - Et si nos maris nous laissent là, malheureuse ?
    LYSISTRATA. - Alors, comme dit Phérécrate, tu écorcheras un chien écorché .
    MYRRHINE. - Ces simulacres ne sont que de la viande creuse. Mais s'ils nous saisissent et nous entraînent de force dans leur chambre ?
    LYSISTRATA. - Cramponne-toi à la porte.
    MYRRHINE. - Et s'ils nous battent ?
    LYSISTRATA. - Cède, mais de mauvaise grâce. Le plaisir s'évanouit quand la violence s'en mêle. Il faut les tourmenter par tous les moyens ; ils se lasseront bientôt ; car il n'y a jamais de véritable volupté pour l'homme, si la femme ne la partage."

    Ce que j'en pense :

    Beaucoup de dérision, d'humour, d'excès en tous genres… pour cette farce politique qui a toujours sa modernité (aux metteurs en scène de le prouver )

    Lysistrata, Faisons la grève du sexe

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  • Une femme blessée

    "Une femme blessée" de Marina Carrère d'Encausse - éditions Anne Carrière

    Présentation de l'éditeur :

    Fatimah vit au Kurdistan irakien avec son mari, leurs enfants et la famille de son mari. Un jour, elle est emmenée à l’hôpital de Souleymanyeh, très grièvement brûlée. Un accident domestique, apparemment… « Apparemment » car ces accidents dont sont victimes de nombreuses femmes, en général très jeunes, masquent souvent des crimes d’honneur.

    Tandis que Fatimah va lutter pour vivre malgré ses blessures, pour ses enfants et le bébé qu’elle porte et qu’elle appelle le « bébé de la honte », la vie dans son village s’organise sans elle. À tel point qu’il semble qu’elle n’ait jamais existé. Seule sa fille aînée continuera à évoquer son souvenir.

    Que va devenir Fatimah ? Que s’est-il passé le jour de l’« accident » ? le jour où le « bébé de la honte » a été conçu ? Quels mystères planent sur cette femme ?

    Un roman poignant pour décrire la terrible réalité des crimes d’honneur.

    Première page :

    "Premier jour. Souleymanieh, Kurdistan irakien, hôpital des grands brûlés

    Il est 15 heures. Le soleil est au plus haut. Il fait chaud, l'air est étouffant. La rue est bruyante, la poussière omniprésente.
    À l'intérieur de l'hôpital, le calme n'en est que plus remarquable. Les stores baissés tamisent la lumière, il fait bon. Un havre de paix, en quelque sorte...
    On pourrait le penser si, dehors, il n'y avait l'enfer de la guerre. Cela fait près de trente ans déjà que le pays, hommes, femmes, enfants subissent l'horreur, la peur, la violence.
    Pourtant, l'horreur s'étend jusque dans les chambres de l'hôpital. On perçoit des gémissements. Pas des cris - les malades sont plutôt courageux, dignes -, mais des plaintes sourdes.
    Et puis, il règne une odeur fade, douceâtre, une odeur de pourri. C'est celle des corps grièvement brûlés. On a beau tout faire pour couvrir cette odeur - le sol vient d'être nettoyé, un chariot rempli de produits détergents et antiseptiques est parqué dans le hall -, elle est là, lancinante, elle s'infiltre dans les narines, occupe le terrain."

    Ce que j'en pense :

    Le thème du livre est intéressant et on sent bien que l'auteure connaît parfaitement son sujet. Mais la conduite du récit est assez convenue et le style en est plutôt simpliste. Pas facile d'être écrivain lorsqu'on est la fille de sa mère (Hélène) et la sœur de son frère (Emmanuel) mais ça aide quand même pour être publiée et achetée !

    Une femme blessée

     

     

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  • Un ciel rouge le matin

    "Un ciel rouge le matin" de Paul Lynch - Albin Michel

    Présentation de l'éditeur :

    Tableau âpre et ténébreux de l'Irlande du XIXe siècle et de sa brutale réalité sociale, Un ciel rouge, le matin possède la puissance d'évocation des paysages du Donegal où il se déroule en partie. Le lyrisme sombre et poétique de Paul Lynch, qui signe là un remarquable premier roman, en exprime la force autant que les nuances, entre ombre et lumière.

    Printemps 1832. Coll Coyle, jeune métayer au service d'un puissant propriétaire anglais, apprend qu'il est expulsé avec femme et enfants de la terre qu'il exploite. Ignorant la raison de sa disgrâce, il décide d'aller voir l'héritier de la famille, qui règne désormais en maître. Mais la confrontation tourne au drame : Coll Coyle n'a d'autre choix que de fuir. C'est le début d'une véritable chasse à l'homme, qui va le mener de la péninsule d'Inishowen à Londonderry puis aux États-Unis, en Pennsylvanie. Pleine de rage et d'espoirs déçus, son odyssée tragique parle d'oppression et de vengeance, du lien viscéral qui unit les hommes à leur terre.

    Première page :

    "D'abord il n'y a que du noir dans le ciel, et ensuite vient le sang, la brèche de lumière matinale à l'extrémité du monde. Cette rougeur qui se répand fait pâlir la clarté des étoiles, les collines émergent de l'ombre et les nuages prennent consistance. La première averse de la journée descend d'un ciel taciturne et tire une mélodie de la terre. Les arbres se dépouillent de leur vêture d'obscurité, ils s'étirent, leurs doigts feuillus frémissant sous le vent, des flèches de lumière se propagent ici et là, cramoisies puis dorées. La pluie s'arrête, il entend les oiseaux s'éveiller. Ils clignent des yeux en secouant la tête, éparpillent leurs chants à travers le ciel. La vieille terre frissonnante se tourne lentement vers le soleil levant.

    Une tension contracte tout son être et Coyle refuse d'admettre qu'il a peur. Pendant des heures il a contemplé avec effroi la lente éclosion du jour. Derrière la vitre trouble, l'aube sur Carnavarn lui apparaît comme gondolée, une moirure de pourpre changeant. Sur les murs, la paresseuse retraite des ombres."

    Ce que j'en pense :

    Une chasse à l'homme en forme de western, où règne une grand violence sociale et économique. Les paysages sont admirablement décrits, avec beaucoup de phrases nominales, d'adjectifs. Premier roman à l'écriture travaillée (trop peut-être).

    Un ciel rouge le matin

     

     

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  • Bird Box

    "Bird Box" de Josh Malerman - calmann-lévy

    Présentation de l'éditeur :

    La plupart des gens n’ont pas voulu y croire. Les incidents se passaient loin, sans témoins. Mais bientôt, la menace s’est rapprochée, a touché les voisins. Ensuite, Internet a cessé de fonctionner. La télévision et la radio se sont tues. Les téléphones ne sonnaient plus. Certains, barricadés derrière leurs portes et leurs fenêtres, espéraient pouvoir y échapper.
    Depuis qu’ils sont nés, les enfants de Malorie n’ont jamais vu le ciel. Elle les a élevés seule, à l’abri du danger qui s’est abattu sur le monde. Elle a perdu des proches, a assisté à leur fi n cruelle. On dit qu’un simple coup d’oeil suffit pour perdre la raison, être pris d’une pulsion meurtrière et retourner sa violence contre soi. Elle sait que bientôt les murs de la maison ne pourront plus protéger son petit garçon et sa petite fille. Alors, les yeux bandés, tous trois vont affronter l’extérieur, et entamer un voyage terrifiant sur le fleuve, tentative désespérée pour rejoindre une colonie de rescapés.

    Arriveront-ils à bon port, guidés par leur seule ouïe et leur instinct ?

    Première page :

    "Malorie fait les cent pas dans la cuisine, une pièce chargée de souvenirs.

    Ses mains sont moites. Elle tremble. D'un orteil elle tape nerveusement sur les carreaux craquelés. Il est encore tôt ; le soleil ne pointe probablement qu'à peine au-dessus de l'horizon. La faible lumière semble atténuer l'opacité des couvertures collées contre les vitres.

    Il y a du brouillard.

    Les enfants dorment sous le grillage drapé d'un tissu noir au bout du couloir. Peut-être l'ont-ils entendue, un peu plus tôt, œuvrer à genoux dans la cour. Les microphones ont forcément transmis le moindre bruit aux amplificateurs installés à côté de leurs lits.

    Elle regarde ses mains, qui brillent légèrement à la lueur des bougies. Oui, elles sont humides. La rosée du matin n'a pas encore séché.

    Malorie pousse un profond soupir avant de souffler la bougie. Elle fait le tour de la petite pièce, observe les ustensiles rouilles et les assiettes craquelées."

    Ce que j'en pense :

    C'est un livre qui se veut effrayant. Le point de départ de ce livre est plutôt intéressant et on s'y laisse prendre, on cherche à savoir ce qui rend fou les gens qui ont ouvert les yeux. Mais c'est quand même un peu long et, en tant que roman post-apocalyptique, c'est loin d'avoir la force de "La route" de Mc Carthy…

    Bird Box

     

     

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  • Ça m'énerve

    "Ça m'énerve" de Marie-Ange Guillaume - Le Passage

    Présentation de l'éditeur :

    Par pur esprit de vengeance, ce livre traite des nuisances. Pas les nuisances graves, comme la guerre, la mort et les avions qui se cassent la gueule. Non, juste les irritations, les furoncles, les gâchis d’humeur, les casse-couilles en tout genre, les hotlines, la feuille de laitue décorative piégée dans la sauce, les paperasses et les télécommandes, le principe de précaution, le garçon de café qui met trois plombes à noter votre présence, la housse de couette récalcitrante, la langue de bois, les chasseurs d’éléphants, la vieille dame à qui vous cédez votre place dans le bus et qui vous pompe l’air tout le reste du trajet. Bref, tout ce qui arrive à vous zigouiller une journée qui commençait si bien.

    Extrait :

    "J'entre dans un compartiment de métro assez plein, je me dirige (calmement) vers la seule place assise restante et, donc, je m'assieds. S'asseoir consiste à plier les genoux et poser ses fesses sur un siège. Là, je pose mes fesses sur quelque chose de mou -ou plutôt quelqu'un de mou, et plus précisément une bonne femme qui a réussi à se glisser , en passant par derrière, entre le siège et mes fesses. Je bondis - ça fait drôle- et tout le monde se marre, sauf la dame, qui reste vissée à SON siège, le visage parfaitement impassible. On sent qu'elle n'en décollera sous aucun prétexte, même si tout le compartiment se fout de sa gueule jusqu'au terminus. Et on suppute qu'elle s'est longuement entraînée pour atteindre cette virtuosité."

    Ce que j'en pense :

    Toujours cet humour percutant et malicieux chez Marie Ange Guillaume. Évidemment tout ne fait pas rire à gorge déployée mais c'est un livre plaisant et, finalement, très utile pour prendre avec recul toutes les petites péripéties de notre quotidien.

    Ça m'énerve

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  • La chance que tu as

    "La chance que tu as" de Denis Michelis, Stock

    Présentation de l'éditeur :

    Ici au moins, il est au chaud.
    Ici au moins, il est payé, nourri, blanchi.
    Ici au moins, il a du travail.
    L’enfermement le fait souffrir certes, mais pense un peu à tous ceux qui souffrent vraiment.
    Ceux qui n’ont plus rien.
    Alors que toi, tu as une situation et un toit où dormir, ça n’est pas rien tu sais.
    Et tu oses te plaindre. 

    Première page :

    "Il ne reconnaît rien, ni la route tortueuse qui mène au domaine, ni les arbres qui la bordent - des saules, des peupliers, des hêtres ? - et il se dit c'est curieux, ça n'est pas si loin de chez moi, et pourtant cet environnement ne m'est pas familier.

    Il y a une femme assise à l'avant de la voiture, coiffée d'un chapeau et vêtue d'une robe d'été. Il reconnaît les fleurs de l'imprimé : des marguerites, il en est sûr, c'est beaucoup plus simple à reconnaître que tous ces arbres courbés sur la route et pour certains même biscornus.

    Cette femme dit je suis ta mère et je pense que ce travail est la meilleure chose qui puisse t'arriver. Elle le dit avec un tel aplomb qu'il la croit. C'est donc sa mère qui parle depuis le début et visiblement elle parle beaucoup et sans arrêt."

    Ce que j'en pense :

    C'est une fable cruelle sur le monde du travail et de la restauration en particulier. On pourrait penser que c'est exagéré mais ce  n'est pas si éloigné que ça de la réalité. Ce livre montre bien comment, insidieusement, la loi du plus fort (et des plus nombreux) peut se révéler malsaine, violente et implacable pour celui qui est différent. C'est percutant, vif et finalement assez effrayant.

    La chance que tu as

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  • Le voyage d'Octavio

    "Le voyage d'Octavio" de Miguel Bonnefoy - Rivages

    Présentation de l'éditeur :

    Le voyage d'Octavio est celui d'un analphabète vénézuélien qui, à travers d'épiques tribulations, va se réapproprier son passé et celui de son pays. Le destin voudra qu'il tombe amoureux de Venezuela, une comédienne de Maracaibo, qui lui apprend l'écriture. Mais la bande de brigands «chevaleresques», menée par Rutilio Alberto Guerra, pour laquelle il travaille, organisera un cambriolage précisément au domicile de sa bien-aimée. Avant que ne débute un grand voyage dans le pays qui porte son nom. Octavio va alors mettre ses pas dans ceux de saint Christophe, dans ceux d'un hôte mystérieux, dans ceux d'un peuple qu'il ignore. 
    Car cette rencontre déchirante entre un homme et un pays, racontée ici dans la langue simple des premiers récits, est d'abord une initiation allégorique et amoureuse, dont l'univers luxuriant n'est pas sans faire songer à ceux de Gabriel Garcia Marquez ou d'Alejo Carpentier.

    Première page :

    "Dans le port de La Guaira, le 20 août 1908, un bateau en provenance de La Trinidad jeta l'ancre sur les côtes vénézuéliennes sans soupçonner qu'il y jetait aussi une peste qui devait mettre un demi-siècle à quitter le pays. Les premiers cas se présentèrent sur le littoral, parmi les vendeurs de pagres et les marchands de cochenille. Puis suivirent les mendiants et les marins qui, aux portes des églises comme aux portes des tavernes, éloignaient à force de prières les misères et les naufrages. Après une semaine, le pavillon de quarantaine fut hissé et on décréta qu'il s'agissait d'une épidémie nationale. La deuxième semaine, les autorités ouvrirent la chasse aux rats et on paya une pièce d'argent pour chaque bête morte. La troisième semaine, on isola les malades pour faire des prélèvements et on extirpa des ganglions aussi gros que des oeufs. Il fallut peu de temps pour voir les premiers feux dans les basses-cours et les fumées de soufre sortir des cabanes. Au bout d'un mois, lorsque la maladie approcha les portes de la capitale, on sortit en grande procession le premier saint en bois.
    Des fidèles bloquèrent les ruelles d'un village aux alentours de Caracas."

    Ce que j'en pense :

    Court, mais très riche roman écrit à la façon d'un conte initiatique. C'est surprenant, poétique, rempli de symboles (avec surtout l'eau et le bois). Il faut se laisser pénétrer par ce premier roman envoûtant.

    Le voyage d'Octavio

    Le voyage d'OctavioLe voyage d'Octavio

     

     

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